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22 février 2005

Thomas Duzyk prend le poste de directeur général intérimaire

Élu le 15 février au poste de directeur général par intérim de la Commission scolaire des Affluents (CSA), Thomas Duzyk est officiellement entré dans ses fonctions le lundi 21 février. La Revue l’a rencontré une heure avant le début de sa première journée de travail.

Éric Ladouceur

Visiblement très enthousiaste, le nouveau directeur général s’est déclaré très heureux de ce défi qui s’offre à lui. Il faut dire cependant que M. Duzyk n’arrive pas en terrain inconnu, puisqu’il a occupé le poste de directeur général de la défunte Commission scolaire Le Gardeur pendant huit ans et celui de directeur général adjoint pendant dix ans.

«C’est comme retrouver ses vieilles pantoufles. M. Roy m’a laissé des dossiers très bien ordonnés. J’ai rencontré tout mon monde, dont la présidente du conseil, le directeur général adjoint ainsi que les directions de services, et je suis prêt à commencer mon mandat», a indiqué M. Duzyk.

Climat tendu

À propos des tensions politiques qui sévissent présentement au sein du conseil des commissaires, M. Duzyk ne semble pas s’en faire outre mesure. «Ce qui arrive actuellement au conseil n’est pas de ma faute, et j’étais pleinement conscient de la situation lorsqu’on m’a proposé le poste intérimaire. Moi, je suis là pour accomplir mon mandat, qui consiste, dans un premier temps, à continuer de faire fonctionner l’une des plus grosses commissions scolaires du Québec, et deuxièmement à assainir le climat au conseil, et ce, afin d’attirer les meilleurs candidats pour le poste de directeur général», a précisé M. Duzyk, qui aura jusqu’au 30 juin, date de la fin de son mandat, pour arriver à ces fins.

«Je suis même prêt à remettre à plus tard d’autres projets pour compléter mon mandat, mais il n’est pas question que j’accepte un poste définitif comme directeur général à la CSA», a ajouté M. Duzyk.

Sans prétention mais déterminé, Thomas Duzyk est très confiant : «Je pense sincèrement que si je ne suis pas capable de régler le problème, il n’y a pas beaucoup de gens qui pourront le faire. En fait, c’est simple, il faut revenir au jeu de base, c’est-à-dire que les politiciens s’occupent de politique et que les gestionnaires s’occupent de gestion. Seul le directeur général peut jouer dans les deux "carrés de sable" et c’est à ça qu’il faut revenir», indique-t-il.

Du pain sur la planche

Outre les querelles politiques, M. Duzyk aura également beaucoup de pain sur la planche au cours des prochains mois, notamment avec les dossiers sur la répartition des élèves, l’affectation des enseignants et le budget.

«Le printemps est une période très active pour les commissions scolaires, et je devrai aussi composer avec un climat de moyens de pression de la part des enseignants, mais je suis prêt», a conclu M. Duzyk.

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