Tolérance Zéro dans les zones scolaires

" Tolérance Zéro! " Voilà le message que le Service de police intermunicipal de Terrebonne / Ste-Anne-des-Plaines / Bois-des-Filion tient à transmettre aux conducteurs trop pressés qui ne respectent pas la signalisation dans les zones scolaires.

Éric Ladouceur

Depuis la rentrée, la présence policière est plus intensive aux abords des écoles, et ce, afin de rappeler aux automobilistes que le retour en classe commande la vigilance. "Il en va de la sécurité de nos enfants", comme l’indiquait la conseillère Marie-Josée Beaupré lors d’un point de presse tenu à l’école Jean-De La Fontaine dans le secteur Lachenaie.

Une partie de la campagne intitulée "La sécurité dans les zones scolaires, c’est mon affaire!" consiste à jumeler des élèves de 6e année à des policiers afin de distribuer des cartons de sensibilisation aux automobilistes qui circulent dans les zones scolaires. "Souvent, pour sauver deux minutes, les gens vont rouler un peu plus vite et risquent ainsi de provoquer des incidents malheureux. Avec cette campagne et la présence des élèves avec nous, on veut leur faire prendre conscience des dangers qu’ils encourent pour sauver seulement deux minutes de leur temps", a expliqué le capitaine Sylvain Labonté.

Mêmes propos du côté de Francis Roy, directeur adjoint à l’école Jean-De La Fontaine, qui s’est réjoui de l’initiative de l’agent Rémi Labonté, avec qui il a collaboré afin de mettre sur pied cette campagne de sensibilisation. "Deux minutes, c’est rien", a-t-il insisté.

Des opérations policières se tiendront donc au cours des prochains jours dans plusieurs zones scolaires. Soyez vigilant, car une infraction peut coûter très cher comme l’indiquait un des cartons distribués par les élèves de l’école Jean-De La Fontaine : non-respect de l’arrêt d’un autobus scolaire : neuf points d’inaptitude et 270 $; non-respect d’un arrêt/stop ou d’un brigadier scolaire : trois points et 151 $; excès de vitesse : jusqu’à 186 $ pour avoir dépassé la limite de 30 km/h. Cependant, au-delà de votre portefeuille, ce sont surtout nos enfants qu’il faut protéger.