Un appareil de pointe attendu depuis longtemps

Le gouvernement du Québec a annoncé, le mardi 25 juin, l’implantation à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur d’un appareil qui va doter la population lanaudoise d’une meilleure autonomie en matière d’imagerie et de diagnostics médicaux.

C’est avec un plaisir non dissimulé que le député de Terrebonne, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière, Pierre Fitzgibbon, a annoncé, au nom de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, l’implantation d’un tomographe par émission de positrons (TEP-TDM) à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur. Il s’agit d’un appareil de pointe qui permet de détecter la présence d’anomalies métaboliques et de les localiser de manière précise, ce qui facilite l’établissement de diagnostics précoces pour certains types de cancer et de maladies cardiovasculaires, en plus d’assurer un suivi fiable des rémissions. Jusqu’à maintenant, les Lanaudois devaient se déplacer hors de la région pour avoir accès à cette technologie, ce qui allongeait la durée d’attente avant les traitements requis.

Une arrivée saluée par tous

Autour de M. Fitzgibbon, le député de Masson, Mathieu Lemay, la députée de Les Plaines, Lucie Lecours, et la députée de Repentigny, Lise Lavallée, qui milite depuis des années pour l’implantation d’un TEP-TDM dans la région, étaient très heureux de cette annonce. Le maire de Terrebonne, Marc-André Plante, et celui de Mascouche, Guillaume Tremblay, ainsi que plusieurs membres du conseil d’administration de la Fondation Santé Sud de Lanaudière, à laquelle on doit une large contribution à l’achat de l’appareil, se sont également réjouis que ce service important se trouve dorénavant à proximité de leurs concitoyens. «C’est une amélioration manifeste de la qualité de vie des Lanaudois», a dit M. Lemay.

Hommage au Dr Maheu

Un médecin en particulier a été remercié pour son implication dans ce dossier : le Dr Michel Maheu. Depuis 1998, ce Repentignois d’origine dirige le département d’oncologie de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur, qui dessert aujourd’hui un bassin de 500 000 personnes. Alors qu’il se prépare à prendre sa retraite après 44 ans d’exercice, il est heureux de ce dénouement : «Je pars heureux, parce qu’il était important pour moi que les patients aient accès à ce service de qualité à proximité de chez eux.»

Actuellement, le département d’oncologie de l’hôpital gère quelque 30 000 visites par an et en moyenne 60 traitements par jour.