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25 octobre 2005

Un développement global

«En plus de donner une plus-value à la Ville, le développement économique de Mascouche doit se concrétiser par un retour à la population, soit l’ajout d’offres de services, sans pour autant pénaliser le compte de taxe. Le concept de développement industriel est révolu», selon Richard Marcotte, chef du Ralliement Mascouche.

Karine Cousineau

«Quand je suis arrivé à Mascouche à titre de maire en 1991, on ne pouvait même pas faire nos achats dans notre ville. Il fallait se rendre à Laval ou à Montréal. Le développement économique n’était qu’un concept abstrait», de dire le premier magistrat.

Plutôt que de favoriser un développement industriel, Ralliement Mascouche privilégie un développement d’ensemble. «Il faut développer au niveau tant commercial, qu’institutionnel et industriel pour partager le fardeau fiscal de la Ville. L’industriel n’est pas la voie d’avenir puisque ça se joue maintenant à l’échelle mondiale», affirme M. Marcotte.

«Ne me demandez pas de faire du remplissage dans le parc industriel pour que ça fasse bien. Au contraire, nous voulons un développement économique harmonieux avec des entreprises solidement implantées. Des entreprises qui créeront un grand nombre d’emplois et non pas des entreprises à grand gabarit qui emploient peu de gens», a ajouté le chef du Ralliement Mascouche.

«Le retour des institutions financières, l’arrivée prochaine de l’Université du Québec et de la Sûreté du Québec (SQ) sont des preuves flagrantes que l’économie mascouchoise est en bonne santé», a précisé Richard Marcotte.

Retour à la population

Le conseiller municipal Donald Mailly souligne que si la Ville a pu réaliser des pistes cyclables, un nouvel échangeur, l’Étang-du-Grand-Coteau, le chemin des Anglais, le boulevard Mascouche et la collecte sélective des déchets, c’est grâce au développement économique. «Je peux affirmer que les fonds publics sont réinjectés dans l’amélioration de la qualité de vie des citoyens», a déclaré le conseiller.

Pour sa part, Nathalie Filion estime que l’on peut naître, grandir, vivre et travailler à Mascouche. «Nous avons maintenant tous les éléments nécessaires pour avoir une qualité de vie supérieure», a-t-elle mentionné. L’arrivée de nouvelles garderies privées et des centres de la petite enfance, de parcs de soccer, du nouvel aréna et du Chez-Nous du Communautaire contribuent à cette qualité de vie, selon Mme Filion.

«On ne peut arriver uniquement avec des intentions sur un bout de papier, car ce que les gens regardent de nos jours, ce sont nos réalisations, pas des horizons plats», a conclu le maire Marcotte.

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