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10 octobre 2018

Un grand bâtisseur s’éteint

©Au-delà de ses nombreuses réussites professionnelles, c’est de sa famille que Fernand Quevillon aura toujours été le plus fier.

L’un des piliers du développement domiciliaire dans la MRC Les Moulins, Fernand Quevillon, s’est éteint le 6 août à l’âge de 80 ans. Avec pour toute richesse l’expérience que lui a transmise son père et son inébranlable détermination, ce bâtisseur aura érigé des milliers de résidences sur le territoire moulinois et transformé son paysage comme nul autre auparavant.

Né le 7 novembre 1937 dans le quartier que les anciens connaissent comme celui de Pincourt, à Mascouche, Fernand Quevillon était le 12e d’une famille de 17 enfants. Œuvrant jusqu’à l’âge de 20 ans pour son père, Robert Généreux-Quevillon, il a commencé à travailler pour son compte lorsqu’il s’est marié à Jacqueline St-Yves, le 24 juin 1958. Dès lors, sa partenaire de vie est devenue sa complice de tous les instants. «Ensemble, ils ont toujours formé une belle équipe», confie à La Revue la sœur du défunt Micheline Quevillon.

Le père du Golf Le Boisé

À l’époque, les revenus de l’entrepreneur étaient limités, mais l’homme avait une foi et une volonté plus riches que celles de bien d’autres. «Lorsque je me suis marié, il m’a fallu emprunter 500 $ à ma belle-mère et à un beau-frère pour payer mon ameublement», avait-il d’ailleurs déjà confié au journaliste Mario Brisebois.

Fernand Quevillon a commencé à construire des maisons et du même coup, les rêves de ceux qui les habiteraient. Il a ainsi roulé sa bosse jusqu’à ce qu’en 1969 naisse le groupe Loignon-Durand-Quevillon, appelé à devenir l’un des plus importants au Québec. Ensemble, le quatuor formé de Jean-Baptiste Loignon, de Lucien Durand, de Fernand Quevillon et de Robert Gibelleau a érigé plus de 4 000 maisons dans les secteurs de Terrebonne, de Saint-Louis-de-Terrebonne, de Lachenaie et de Mascouche, en plus de centres commerciaux qui ont aussi traversé le temps.

Toutefois, la plus grande fierté professionnelle de Fernand Quevillon auront été le Golf Le Boisé et l’impressionnant ensemble résidentiel bâti autour de celui-ci. Les Habitations du Boisé-d’en-Haut auront d’ailleurs valu de nombreux prix à leurs promoteurs, dont le prestigieux prix Domus de l’APCHQ en 1990.

Parti au bas de l’échelle, Fernand Quevillon aura ainsi su atteindre les plus hauts sommets de son industrie, allant jusqu’à occuper la présidence de l’APCHQ.

Le bonheur des siens

Cependant, au-delà de ses nombreuses réussites professionnelles, c’est de sa famille que Fernand Quevillon aura toujours été le plus fier. «Avoir le bonheur des siens, c’est ce qui lui importait le plus. Je me souviens qu’à l’époque, il réservait une journée par semaine à ses fils, Stéphan et Joël, pour les emmener dîner au restaurant, et il consacrait une autre journée à sa fille, Sylvie. Il aura toujours été très proche de sa femme, de ses enfants et de ses petits-enfants, qu’il chérissait plus que tout au monde», conclut Micheline Quevillon.

S’il laisse un riche héritage à sa famille, sa myriade de couleurs continuera aussi de teinter le paysage moulinois.

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