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28 mai 2019

Un nettoyage qui s’imposait à l’école du Coteau

©Pas moins d’une vingtaine de personnes, dont une dizaine d’élèves de l’école du Coteau de Mascouche, s’étaient inscrites pour le nettoyage du boisé. (Photo : Ville de Mascouche)

Le petit boisé situé face à l’école secondaire du Coteau à Mascouche pourrait devenir un vrai petit paradis au cours des prochaines semaines, des élèves et citoyens s’affairant, depuis le 17 mai, à une opération nettoyage de grande envergure.

On se rappellera qu’à la suite d’une invitation de la Ville de Mascouche, des citoyens avaient proposé un projet de nettoyage, de plantation d’arbres ou d’embellissement d’un espace public. C’est finalement le projet de l’école du Coteau qui avait été retenu. «Six projets nous ont été proposés, dont celui de l’école du Coteau qui a été retenu par le comité de sélection», rappelle Catherine Grenier, technicienne en environnement à la Ville de Mascouche.

On ne retrouve pas vraiment d’aires de jeu ou de repos à l’école, et une fois le boisé nettoyé, rendu moins dense, plus sécuritaire, il était devenu possible de l’aménager.

Dans un premier temps, les 17 et 18 mai, il fallait procéder à la coupe d’arbres morts et dans un deuxième temps, au ramassage des branches. «Nous avons pu faire du paillis avec les branches mortes, des tables de pique-nique seront installées, et avec les frênes rongés par l’agrile et que l’on a dû abattre, on fabriquera des chaises Adirondack», révèle Catherine Grenier.

Une affaire de jeunes

Catherine Grenier aime bien l’idée que ce projet relève d’une initiative de jeunes et de leur enseignant. «Les élèves et moi avons opté pour le nettoyage, l’embellissement et l’aménagement du boisé», mentionne d’entrée de jeu Étienne Lacasse, enseignant en éthique et entrepreneuriat à l’école secondaire du Coteau. Nous avons consacré quelques périodes à ramasser les déchets. Actuellement, nous continuons à éclaircir le boisé en nous débarrassant des arbres morts et en ramassant les branchages», de poursuivre l’enseignant. Ce dernier fait remarquer que le boisé était devenu dangereux pour ceux qui s’y aventuraient. «Des élèves revenaient souvent avec des écorchures à cause, notamment, des branches basses», explique-t-il. De plus, le seul endroit où les jeunes pouvaient aller se promener sur l’heure du dîner était la piste cyclable. «Pourquoi ne pas leur permettre de se réapproprier le boisé en continuant à l’entretenir, à en prendre soin?» suggère Étienne Lacasse, ajoutant que le boisé pourra également servir à ceux qui participent à des camps de jour au cours de l’été.

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