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10 janvier 2006

Un parcours difficile, mais toute une force de caractère

Le parcours sportif de David Shepherd témoigne d’une force de caractère hors du commun pour un jeune homme qui, décidément, ne l’a pas toujours eu facile.

Éric Ladouceur

C’est à quatre ans que le patineur mascouchois chausse pour la première fois les patins. Doté d’un talent naturel, il gravit rapidement les échelons pour se retrouver, à l’aube de l’adolescence, parmi l’élite du patinage artistique du Québec.

Champion canadien

À 13 ans, une grave maladie durant laquelle il frôle la mort le cloue au lit. À 15 ans, après des efforts surhumains pour reprendre les places perdues, David décroche la médaille d’or aux championnats canadiens de patinage artistique Les Étoiles de demain en Colombie-Britannique.

Depuis 2000, David a continué de progresser rapidement, mais un problème à la colonne vertébrale l’a tenu, encore une fois, à l’écart des patinoires pendant un an, jusqu’à ce qu’il reprenne l’entraînement au début de l’été 2005 au sein d’un programme sport-études avec le Collège Ahuntsic, programme qu’il appréciait beaucoup. Mais le plaisir a été de courte durée. Un peu avant la fin de 2005, les entraîneurs du programme décident de déménager leurs pénates sur la Rive-Sud, un problème pour David, qui n’a même pas les moyens de se payer une automobile. C’est alors qu’il décide de frapper à la porte des programmes sport-études de Rosemère et Lachenaie, mais sans succès. Surprenant pour un ex-champion canadien.

Manque de place

Les deux clubs évoquent le manque de place pour expliquer leur décision, mais un manque de place pour qui? En effet, quelques semaines après leur refus, les dirigeants du programme de Rosemère admettent un nouveau patineur qui, lui, a accepté de quitter son entraîneur pour entrer dans le programme. Pour David, il a toujours été hors de question de quitter Gina Cornellier, son entraîneuse depuis toujours.

En fait, il semblerait que ce soit très difficile de faire de la place à un nouvel entraîneur de haut niveau dans certains clubs de patinage, et c’est finalement pour cette raison que David a décidé de quitter pour tenter sa chance aux États-Unis. Sa mère, Johanne, est catégorique : "Si le programme de Montréal n’avait pas été abandonné, David patinerait encore ici aujourd’hui."

Walt Disney

Aujourd’hui, c’est nul autre que Walt Disney qui entre dans le parcours tumultueux du patineur mascouchois. Comme nous le soulignons dans un autre texte, il semble qu’il ait déjà acquis la reconnaissance de ses patrons américains, qui lui ont confié cinq rôles dans le spectacle sur place, "Princess Classics". "Show must go on", comme dirait l’autre.

Anecdote

Les semaines précédant le départ ont été assez chargées pour David Shepherd et sa mère, Johanne. Il faut dire que les informations à fournir pour pouvoir traverser les frontières américaines sont pas mal nombreuses, comme le souligne Johanne. "Il a fallu sortir tous les papiers, les programmes des compétitions, les coupures de journaux et entrer en contact avec plein de gens pour que David obtienne enfin tous les documents nécessaires pour qu’il puisse travailler aux États-Unis. D’ailleurs, merci à vous, les journalistes, pour votre couverture, car l’immigration américaine nous a spécifiquement demandé de leur montrer des articles de journaux parlant de David."

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