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22 novembre 2017

Un projet de loi qui inquiète le maire de Terrebonne

©«Le conseil municipal se penchera rapidement sur le dossier pour établir des balises claires», promet le maire de Terrebonne, Marc-André Plante.

LÉGALISATION DU CANNABIS

À

la suite du

dépôt du projet de loi du gouvernement du Québec concernant la légalisation du cannabis, le nouveau maire de Terrebonne, Marc-André Plante, s’inquiète de l’application concrète de ce projet de loi par les municipalités.

Le premier magistrat admet qu’il anticipe déjà certaines complications pratiques. Par exemple, «dans le projet de loi, il appert que les consommateurs de ce produit seront au même niveau que les consommateurs du tabac. Or, que fait-on dans le cadre d’un festival tel que Pop ton été, qui se tient dans les parcs de Terrebonne et qui attire de jeunes familles?» questionne-t-il. 

Chose certaine, il promet que le conseil municipal priorisera le dossier. «Les municipalités vivront des impacts découlant de cette nouvelle loi et des gestes concrets devront être posés par les autorités concernées. Pour ma part, j’ai déjà signifié que le conseil municipal se penchera rapidement sur le dossier pour établir des balises claires. Je tiens ainsi à rassurer les citoyens, les jeunes familles et les aînés pour qu’ils puissent vivre dans un environnement sain.»

Sécurité publique et partage des revenus

Évidemment, plusieurs aspects de la loi seront à discuter avec l’Union des Municipalités du Québec (UMQ) et le gouvernement du Québec. Le maire de Terrebonne souhaite que les villes soient partie prenante des discussions, notamment quant aux aspects financiers et de sécurité publique qu’elles auront à gérer. Le maire de Terrebonne profitera d’ailleurs de l’étude du projet en commission parlementaire pour faire valoir la position de la Ville de Terrebonne.

De son côté, l’UMQ, qui déposera un mémoire lors des consultations particulières à venir, promet d’analyser le projet de loi dans tous ses détails, compte tenu des impacts locaux de la légalisation du cannabis. «Le choix de créer une société d'État pour la vente au détail répond à une de nos préoccupations concernant la protection de la santé et de la sécurité du public. Mais l'encadrement du cannabis soulève des enjeux locaux importants et il est essentiel que les municipalités soient partie prenante des travaux menant à sa mise en œuvre. Par exemple, elles souhaitent être consultées sur l'emplacement des succursales. Les compétences municipales en aménagement doivent être respectées et un partage équitable des revenus devrait être envisagé entre les trois paliers de gouvernement», a déclaré le président de l'UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson, rappelant que la légalisation du cannabis entraînera des coûts additionnels pour les villes, entre autres pour faire respecter les règles de consommation dans les lieux publics et pour la formation des policiers et des fonctionnaires municipaux. (VT)

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