Une clinique médicale ouvre à La Plaine

Ça y est! les Plainois pourront enfin commencer à respirer un peu, et ce, grâce à l’ouverture, dès le 25 avril, d’une nouvelle clinique, la Clinique médicale Laurier. C’est le docteur Claude Pouliot, déjà connu dans la région, qui sera le seul médecin en charge.

Éric Ladouceur

C’est après avoir été approché par une bonne connaissance, le pharmacien Daniel Vermette, propriétaire de la pharmacie Famili-Prix de La Plaine, que le docteur Pouliot a décidé de revenir dans la région. «Je connais bien la région pour y avoir pratiqué pendant plus de 10 ans, soit huit ans à La Plaine et deux ans à Mascouche. C’est donc un nouveau départ pour moi», a souligné le médecin.

«Je suis bien conscient que seul, je ne pourrai pas répondre à tous les besoins de la population. Cependant, j’ai bien l’intention d’implanter une nouvelle façon de faire qui me permettra d’être plus efficace dans ma pratique, et donc de répondre aux besoins de plus de patients», a expliqué le docteur Pouliot, qui sera assisté d’une infirmière à la clinique.

Les locaux de la Clinique médicale Laurier seront installés à l’intérieur de la pharmacie Famili-Prix, située au 5171, boulevard Laurier (téléphone : (450) 477-5364). Elle sera uniquement dédiée au «sans rendez-vous» et sera ouverte de 8 h 30 à 16 h 30 du lundi au jeudi.

Heureux de la nouvelle, les membres du comité mis sur pied pour recruter des médecins dans le secteur La Plaine ont indiqué que l’arrivée du docteur Pouliot n’allait aucunement freiner leur ardeur à attirer d’autres médecins dans le secteur. «Notre objectif est toujours d’avoir six médecins et de trouver une solution durable à la pénurie de médecins à La Plaine», a confirmé le maire Jean-Marc Robitaille.

Également très actif dans le dossier, le député Luc Thériault a dit déplorer que les deux forfaits d’installation de 20 000 $ récemment accordés à la MRC Les Moulins étaient très restrictifs. «C’est pratiquement impossible de trouver un médecin remplissant toutes les conditions demandées», a décrié le député, qui compte bien discuter avec l’Agence de santé et de services sociaux de Lanaudière afin d’obtenir des assouplissements.