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10 avril 2018

Une générosité qui s’exprime aussi sur scène

©Plusieurs projets occupent le chanteur Paul Daraîche, qui offrira un spectacle-bénéfice pour la Maison Adhémar-Dion. (Photo : Julien Faugere)

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour convaincre Paul Daraîche de chanter au profit de la Maison Adhémar-Dion. Dans le passé, le chanteur de La Plaine a déjà offert ses mélodies en cadeau à des personnes en fin de vie. Un geste d’une grande générosité qu’il transposera sur la scène du Cabaret du Casino de Montréal, le 17 juin.

«Ça fait longtemps que je vais voir des gens en fin de vie qui me demandent de me rencontrer, dévoile-t-il. C’est très dur, d’entrer dans leur chambre, mais une fois la glace cassée, ça se passe bien.»

Le roi du country se retrouvera en terrain plus connu et surtout en présence de plus de personnes le 17 juin. À commencer sur scène, alors que Claudette Dion animera la soirée d’une durée d’une heure et demie lors de laquelle le roi du country interprètera ses plus grands succès ainsi que d’autres à venir. «J’entre en studio bientôt», confie à cet effet le principal intéressé, qui prépare un nouvel album.

Sur celui-ci, on pourra l’entendre en solo sur de toutes nouvelles compositions, mais sa voix se mêlera également à celle de ses trois enfants. Le spectacle du 17 juin se déroulant à l’occasion de la fête des Pères, on en a profité pour lui demander quel genre de père il est. «Un papa gâteau, répond-il du tac au tac. Mes enfants m’ont toujours accompagné en tournée. C’est pour ça qu’ils ont eu la piqûre. C’était la même chose avec mon père, il m’amenait partout et chantait des "tounes". Mes parents chantaient et jouaient tout le temps des instruments.»

Un public aussi présent que les projets

Demeurant dans le secteur La Plaine depuis 2002, Paul Daraîche apprécie la proximité qu’il entretient avec son public. Proximité, le mot est faible. «Tout le monde suit mon panier au IGA, lance-t-il en riant. On me demande des photos et des autographes. Les gens savent où j’habite, il y en a qui viennent cogner pour me serrer la main et jaser. J’ai toujours été proche du monde.»

S’il ne se plaint pas de la situation, il faut rappeler qu’on peut aussi le voir en concert,  lorsqu’il n’est pas au IGA ou à la maison. Ses spectacles solos reprendront bientôt, tandis que ceux de la Caravane du country vont bon train. «Je viens de finir la tournée des "Incontournables". On rendait hommage à des disparus dans un numéro de 20 minutes. Le monde était debout et a tellement aimé ça qu’on a décidé d’entrer en studio pour faire un album des grands disparus : Leonard Cohen, France Gall, Johnny Halliday, les BB…», annonce celui qui se décrit comme «un gars de gang» pour qui un projet n’attend pas l’autre.

«Ça fait 53 ans que je fais ça. J’ai toujours la force et le plaisir de le faire. Je montre aux jeunes que c’est possible de le faire toute une vie. Je me sens encore comme si j’avais 18 ans», conclut-il avec enthousiasme.

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