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19 mars 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Une modernisation qui se poursuit

©Le maire Marc-André Plante a expliqué les raisons motivant les changements au niveau de la structure organisationnelle de la Ville de Terrebonne adoptés par le conseil municipal le 18 mars. (Photo : Jean-Marc Gilbert)

En plus d’entendre les récriminations du syndicat des employés cols bleus actuellement en grève (voir autre texte), le conseil municipal de Terrebonne a adopté, le 19 mars, plusieurs résolutions afin de poursuivre le processus de modernisation de la Ville.

Une politique de gouvernance des organismes mandataires de la Ville a été adoptée, comme le recommandait l’Institut sur la gouvernance des organisations privées et publiques (IGOPP) dans son rapport produit il y a un an. Les détails de cette politique seront dévoilés prochainement.

De plus, une nouvelle structure organisationnelle a été mise en place. Dorénavant, au lieu de 184 cadres, Terrebonne en comptera 117. Les 67 autres employés deviennent des professionnels, ce qui nécessite la création d’un nouveau groupe d’employés. À la suite d’une question posée par une citoyenne à ce sujet, le maire Marc-André Plante a précisé que cette décision n’entraînerait aucune création ni suppression de poste, et qu’elle n’aurait aucun effet sur les salaires.

Le but de cette mesure est de distinguer les cadres des professionnels. «Un cadre gère du personnel et un budget. Un professionnel, c’est quelqu’un qui, dans un domaine bien précis, est un expert (...) À Terrebonne, nous n’avions pas ce type de distinction. Nous étions donc à contre-courant de toutes les grandes organisations municipales», a affirmé le premier magistrat.

«Procédures juridiques»

Ce changement ne fait pas le bonheur de tous. Maxime Valade, conseiller syndical qui représente les cols blancs, les brigadières et les employés de piscine s’est présenté au micro pour «dénoncer le fait que nous n’avons pas été consultés dans cette réorganisation. Nous venons d’enclencher des procédures juridiques».

Le conseiller a aussi rappelé que la Ville n’a toujours pas de fait de rattrapage en matière d’équité salariale pour les employés de piscine. D’ailleurs, la convention collective de ces d’employés est échue depuis le 31 décembre 2018, et M. Valade déplore ne pas avoir encore été convoqué pour négocier.

Indemnité versée à Daniel Sauriol

Dans un autre ordre d’idée, le comité exécutif a levé la suspension du versement de l’indemnité de départ de son ex-directeur général, Daniel Sauriol, le 27 février dernier.

L’ex-DG a récemment rencontré le procureur de la Ville, Me Joël Mercier. L’avocat a conclu que l’interrogatoire «n’a pas permis d’établir que ce dernier a posé (...) des gestes pouvant justifier la prise de décisions graves à son égard». M. Sauriol recevra donc tous les montants auxquels il a droit.

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