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14 août 2020

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Une murale à dimension historique

PROMENADE VERS LA MAISON BÉLISLE

Le projet de murale sur un mur extérieur du restaurant Le Vieux Terrebonne, qui sera en quelque sorte la porte d’entrée d’une promenade reliant la rue Saint-Pierre à la Maison Bélisle, se concrétise. L’artiste muraliste Annie Hamel et sa collègue Jacinthe Duchesneau ont commencé sa confection le 3 août et prévoient la terminer à la fin du mois.

« La proposition présentée met en scène des éléments spécifiques à la ville de Terrebonne, son histoire et son territoire. Elle a pour fil conducteur la rivière, la forge Bélisle et met l’accent sur le caractère industriel de la ville », avait écrit Mme Hamel lorsqu’elle a présenté la maquette. Maquette qu’elle ne veut pas diffuser pour l’instant, question de garder la surprise! La muraliste qui apprécie beaucoup les jeux d’échelle utilisera cette technique dans son œuvre. En rappel du passé, on retrouvera aussi une carte en filigrane de ce qu’était le village de Terrebonne à une autre époque. Les couleurs de l’ancienne forge ainsi que de la Maison Bélisle ont été prises en compte dans le choix de la peinture.

« Un lieu magique »

En plus de travailler sur du crépi, sa surface de travail préférée en raison de sa texture, la bachelière en arts visuels et membre du Conseil des métiers d’art du Québec, qui a réalisé plusieurs projets d’envergure au Québec ainsi qu’en France, en Belgique et au Mexique, considère le Vieux-Terrebonne comme « un lieu magique » pour travailler. « Nous pouvons utiliser la vieille forge comme quartier général. Le décor est magnifique, les gens sont gentils et Catherine [Dutil, chef de division Aménagement paysager et planification immobilière], la responsable du projet à la Ville, est vraiment "top" », décrit l’artiste originaire de Québec.

Plusieurs étapes

Pour ceux qui s’intéressent au procédé technique, mentionnons que le mur a d’abord été nettoyé avec un dégraissant spécialement conçu pour préparer une surface à peindre. Au moment de notre rencontre avec Mme Hamel, un apprêt offrant une couverture maximale était en cours d’application. Une peinture extérieure au latex 100 % acrylique est prévue pour réaliser l’œuvre. Un apprêt anti-graffiti pourrait ensuite être appliqué, question de faciliter l’entretien en cas de vandalisme et de protéger la murale contre les rayons UV. La murale devrait être terminée à la fin d’août, tandis que le passage menant au bâtiment patrimonial pourrait être pavé d’ici l’hiver.

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