Une première année chargée à la prep school

Les études et le sport, Félix Turcotte les a dans le sang. Il est à l’aube de commencer une deuxième année à la Hun School of Princeton, ainsi qu’une autre année chargée en sports.

Ce Terrebonnien, ancien membre de l’équipe de hockey Somang à Terrebonne et des équipes de crosse les Kodiacs de la Rive-Nord et les Mustangs des Moulins, a joué au hockey, au soccer et à la crosse pour l’équipe de son école, en plus de pratique le hockey avec la municipalité.

Champion de l’État

Félix a connu beaucoup de succès en crosse, alors que l’équipe a atteint les quarts de finale lors des championnats nationaux des États-Unis, et ce, après avoir remporté le titre de l’état du New Jersey. «En saison régulière, nous avons aussi été champions de la Mid-Atlantic Prep League», rapporte-t-il. Malgré ces résultats, sa priorité demeurera les études. «Mon but est d’aller à l’université et d’obtenir un diplôme en économie. C’est certain que j’aimerais aussi jouer au hockey à l’université. Je crois que ce serait trop difficile faire plus qu’un sport pendant mes études. Et si ça ne marche pas au hockey, je vais tenter ma chance à la crosse.» Et sur le plan scolaire, Félix a obtenu une moyenne près de 90 % dans ses matières. Il pourrait même s’attirer une bourse d’études, en plus de possibilités de bourses dites «sportives».

Un consultant en placement

Pour avoir la chance de fréquenter cette école préparatoire aux études universitaires tout en profitant d’une bourse, Félix a vu sa famille faire appel à un consultant en placement. «Ce sont des recruteurs invités aux événements hockey organisés par le consultant qui m’ont remarqué. La plupart venaient des États-Unis. Plusieurs se sont montrés intéressés à moi et j’ai eu plusieurs discussions, mais j’ai choisi d’aller à la prep school de Princeton. Lorsque j’ai fait la visite du campus, j’ai vraiment trouvé que c’était un bel endroit, mais surtout, que c’était une bonne école et c’est vraiment ma priorité. Quant aux sports, j’ai aussi eu de bons contacts avec l’entraîneur de hockey et les autres entraîneurs.» Son adaptation s’est faite facilement, selon ses propos. «Ça s’est super bien passé. Il y avait un autre Québécois, de Victoriaville. Ça a aidé. Ça me permettait de parler un peu en français. La première semaine d’entraînement au soccer m’a aussi donné la chance de me familiariser avec l’endroit. Le reste s’est fait tout seul. Je ne pouvais demander mieux et j’ai maintenant des contacts de partout dans le monde», conclut Félix Turcotte.