Une vie en 39 chapitres

Il existe de grandes épopées, des récits policiers, des contes fantastiques, mais aussi des histoires toutes personnelles. Chacun mérite d’être lu, et surtout écrit. La Mascouchoise Cécile Tanguay l’a bien compris en publiant le roman de sa vie,

Originaire de la Gaspésie, Cécile Tanguay naît dans une famille comptant 13 enfants. Jeune, elle quitte le nid familial pour affronter les réalités de la vie et rencontre son premier amour. De cette union naissent deux beaux enfants. Un drame survient et sa vie bascule. Jusqu’au jour où le soleil brille encore une fois et qu’un autre départ lui est offert… Elle connaîtra de nouveau l’amour. Son roman de vie, Mme Tanguay, qui en était à une première expérience d’écriture, l’offre avec une grande générosité. C’est son cœur qu’elle ouvre aux lecteurs avec ses défis, ses combats et ses victoires dans Toujours, toujours plus loin… «Par le titre, je veux dire à mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants que dans la vie, il faut toujours aller plus loin, ne jamais abandonner et réaliser ses rêves. Ce que je laisse en héritage à ma famille, c’est l’histoire de ma vie», a dévoilé l’auteure lors du lancement de son livre, tenu le 12 septembre à la bibliothèque Bernard-Patenaude, avec la collaboration de la Ville de Mascouche et de son programme de soutien aux auteurs.

Détermination et discipline

C’est par l’entremise d’un cours d’écriture de mémoires que Mme Tanguay a entamé l’écriture de ce livre. Il lui aura fallu trois ans avant de finaliser 314 pages réunies en 39 chapitres. «La continuité a été un gros défi, confirme la principale intéressée. Ça prend beaucoup de détermination et de discipline. Si tu n’as pas la passion d’écrire, tu n’y arrives pas!» Les souvenirs joyeux ont été plus faciles à pondre, selon ses dires. Le premier chapitre qu’elle a composé a été la naissance de l’enfant de son petit-fils. Elle admet s’être gardé pour la fin les passages plus douloureux de sa vie, dont les 11 ans durant lesquels elle a vécu avec la névralgie du trijumeau. «Ça a été difficile à vivre et à écrire», confie celle qui se dit très fière du travail accompli. «Je me suis mise à nu dans ça. J’ai voulu le faire parce que je suis quelqu’un qui montre qui je suis au naturel. J’ai toujours été comme ça. J’ai toujours été déterminée, je sais d’où je viens. Et ça fait du bien de montrer qui tu es», conclut l’auteure qui ne dit pas non à une deuxième publication. Soulignons que Toujours, toujours plus loin… est disponible au comptoir du prêt de la bibliothèque Bernard-Patenaude.