17 janvier 2020
Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca
Violation de domicile sur l'île Saint-Jean : un homme arrêté
Bryan Yani Desmoulin, un Terrebonien de 24 ans, a été arrêté par les policiers de Terrebonne en lien avec la violation de domicile survenue le 14 janvier, tard en soirée, sur l'île Saint-Jean.
Arrêté le 15 janvier, il a comparu le lendemain au palais de justice de Laval, où il a été accusé d'introduction par effraction, de voies de fait armées, de possession d'une arme à feu prohibée dans un dessein dangereux et d'incendie criminel, rapportent les policiers de Terrebonne dans un communiqué de presse. Il demeure détenu d'ici à son enquête sur remise en liberté. Le 14 janvier, vers 22 h 30, un homme de 34 ans qui rentrait du travail s'est fait interpeller par plusieurs suspects devant une résidence de la rue de Castille, à l'intersection de la rue de Vérone, rapportent les policiers. L'homme s'est réfugié à l'intérieur, mais les suspects l'ont suivi et ont forcé leur entrée à l'intérieur de la demeure. Ils ont infligé des blessures au visage et au corps de la victime en la frappant avec un objet non identifié avant de prendre la fuite sans rien voler à l'intérieur de la maison. Ils sont repartis à bord de deux véhicules différents, soit une petite voiture à hayon blanche ainsi qu'une berline foncée. L'homme victime de l'agression, qui n'est pas connu des policiers, n'a pas eu besoin d'être conduit à l'hôpital. Une femme qui se trouvait sur place n'a pas été blessée, mais demeure toutefois ébranlée par l'événement.Deux véhicules
Un peu plus tard au cours de la soirée, soit vers minuit, une voiture correspondant à la description de l'un des véhicules suspects a été retrouvée incendiée à Longueuil. Il s'agit d'une voiture Mazda 3 blanche. Des expertises seront menées ont été menées sur celle-ci. Les accusations d'incendie criminel portées contre le Terrebonnien arrêté laissent croire qu'il s'agissait bel et bien de l'un des véhicules utilisés par les suspects. Des techniciens en identité judiciaire ont passé la scène de crime au peigne fin, épaulés par des spécialistes du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale. Il est toujours impossible pour les policiers de dire si la victime et les suspects se connaissent et de confirmer les motifs du crime. Le nombre de suspects demeure lui aussi inconnu. L'enquête se poursuit pour tenter de retrouver les autres individus.
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