VOICI, VOILÀ - UNE AFFAIRE, UNE AUTRE, Marie-France Despatis

Voici – Voilà : Une affaire – une autre

En accompagnant notre rédacteur en chef, Éric Ladouceur, dont l’équipe du journal célébrait le départ (soulignons : à regret!) vendredi dernier, je lui ai tiré un peu la pipe en lui disant : "Tu quittes le quatrième pouvoir pour lequel?" Toujours aussi humoriste, Éric m’a affirmé : "Mais, pour le premier, bientôt…"

Cette discussion sur les pouvoirs m’a incitée à faire une petite recherche sur la nature de ces quatre pouvoirs. Les manuels de science politique nous affirment que le premier est le pouvoir législatif, le second est le pouvoir exécutif et le troisième, le pouvoir judiciaire. Le quatrième pouvoir, c’est celui de la presse.

En tous les cas, jusqu’à récemment, puisqu’une enquête récente distribue ainsi les pouvoirs, selon les sondés issus de la population québécoise :

44 % : les médias;

22 % : les grandes entreprises;

20 % : les gouvernements.

Désolée, Éric! Tout de même, je te suggère de partir un blogue, puisque selon un autre sondage, on prédit que ce média alternatif sera bientôt reconnu comme… le cinquième pouvoir!

Je me rappelle parfaitement de la première assignation d’Éric, embauché par le rédac’en chef de l’époque, notre actuel PDG, Gilles Bordonado. C’était en mai ou juin, une superbe journée ensoleillée. L’activité, je ne m’en souviens guère, mais jamais je n’oublierai ce jeune (sic) homme vaillant, aux yeux allumés d’un désir de bien faire, déjà passionné par le métier, investi de la responsabilité de bien informer la population, et convaincu de contribuer à son essor par sa plume. Je me rappelle que les personnes réunies pour cette occasion m’ont dit qu’il était charmant et attentionné (quelle fierté j’ai ressentie!). Ces qualités l’ont accompagné pendant tout le temps de son emploi au journal, dont il a accru la notoriété par sa probité et un terrible feu sacré pour la nouvelle juste et précise, pour la vérité, la mise en relation et la révélation. Il a fait ce que j’appelle de l’information-formation. Humainement et journalistiquement, je lui rends hommage par ces quelques lignes trop brèves. Quoique j’honore ainsi l’un de ses préceptes les plus chers : le maximum d’espace doit être consacré à la nouvelle, aux reportages et aux dossiers. Encore merci, cher Éric!

Le Jour de la Terre, ce 22 avril, peut compter sur les jeunes dans notre coin. Presque exclusivement, c’est à ceux du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne que l’on doit une liste de cinq activités sur le site officiel du Jour de la Terre. Le Comité Terre effectuera une plantation d’arbre commémoratif dédié à Mme Micheline Chartrand, bénévole de l’environnement de notre région; tiendra un kiosque avec Monde à Vie, de Mme Marianne Girard de Mascouche; présentera le film "Une vérité qui dérange"; et proposera deux activités sur le recyclage du papier et un sketch intitulé "Le roi de la canette".

Vous ennuyez-vous d’être jeunes parfois? Moi, oui…

Nos sondeurs sondent maintenant nos cœurs? L’IRB ou Indice relatif de bonheur indique que c’est à Repentigny et dans Lanaudière que les gens se déclarent "les plusss heureux" du Québec. Relatif effectivement quand on sait deux ou trois choses. Il y a eu 25 villes sondées (sur les 1 600 au Québec); l’échantillonnage correspond à 0,00156 % de la population; le taux de bonheur de Lanaudière est de 77,30 et la dernière région est située à 74,40. Dans mes études de psychothérapie, on m’a un jour mentionné ceci : le bonheur consiste en satisfaction des désirs et émotions agréables. Un réalisme serein en situe le taux (variable) à au moins 70 %.

Tout le monde il est heureux, quoi!

Sucrée de bonne suggestion reçue de mes amis Laurelou et Olivier pour une prochaine fête de Pâques : des produits de l’érable au lieu du chocolat (à moins qu’il soit équitable, ajouterais-je, ou encore équitable à l’érable, ce qui serait encore mieux). Mais quand même, je retiens cette idée pour deux bonnes raisons : l’érable nous caractérise au Québec et son sucre est naturel sinon excellent pour la santé.

"Avec sa vision intériorisée, il se représente les actions des hommes comme un spectacle de marionnettes et il rit sous cape, l’esprit apaisé."