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27 avril 2020

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

William Tisserand retourne à Muskoka… avec les Islanders

En février, le gardien de but William Tisserand passait des Muskoka Anglers, qu’il avait rejoints en début de saison 2019-2020, aux Smiths Falls Settlers. Voilà qu’aujourd’hui, il revient dans le giron de Muskoka, qui porte désormais le nom des Islanders.

L’athlète de 17 ans est honnête : une décision des dirigeants des Settlers de le laisser de côté en première ronde des séries éliminatoires, contre les Mustangs de Maniwaki, justifie en partie son départ de l’organisation, avec qui il s’était entendu seulement pour la fin de la campagne. Un contrat le liait toujours avec Muskoka, selon ses dires. « J’étais déçu parce que j’étais le seul gardien de l’équipe à avoir vaincu Maniwaki », fait savoir le Terrebonnien qui n’avait pris part jusque-là à aucun match avec sa nouvelle formation, qu’il avait intégrée à la fin du mois de février. Les Settlers ont finalement été défaits par les Mustangs, mettant ainsi un terme à sa saison.

Les Anglers deviennent les Islanders

À peu près au moment où Tisserand se dirigeait vers Smiths Falls, le propriétaire des Muskoka Anglers, Brian Fish, a été banni de la Canadian Premier Junior Hockey League (CPJHL), comme en fait mention la ligue sur son site Internet. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles la formation avait accepté de laisser partir le gardien de Terrebonne, le temps qu’il termine sa saison ailleurs, explique-t-il. Les choses ayant évolué depuis, l’équipe a officiellement repris forme sous les traits des Islanders, le 2 avril, avec à sa tête Kevin Garnett. Kristian Luptak est le nouvel entraîneur-chef, précise la CPJHL sur son site. C’est donc avec un enthousiasme plus grand que Tisserand revient avec Muskoka en signant un nouveau contrat d’un an. Il ne cache cependant pas son souhait d’accéder à une équipe de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

La LHJMQ dans la mire

Le jeune homme aimerait participer à un camp d’entraînement d’une des formations québécoises au cours de l’été. On ne sait pas encore quand auront lieu ces camps dans les circonstances, mais il ne perd pas espoir, envoyant des courriels tous les mois aux Remparts de Québec et aux Saguenéens de Chicoutimi, soutient-il. S’il ne s’explique pas vraiment pourquoi il a cette deuxième équipe dans la mire, la raison de la première est claire : rencontrer Patrick Roy. « C’est le rêve de tous les jeunes hockeyeurs », laisse-t-il entendre. En attendant de voir son rêve se réaliser, il poursuit l’entraînement dans son garage, sur une surface synthétique. « Je peux pratiquer tous les jours. Mon père me fait des shots. Il est coach de gardiens de but au Collège Saint-Sacrement », conclut le passionné de hockey.

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