Pour Lucie Lecours « ce ne sont ni des compressions ni des coupures budgétaires »

  • Publié le 4 mars 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Kim Desormeaux

Après la publication d’un article dans l’édition du 26 février laissant entendre que des compressions budgétaires affecteraient les services d’intervention en itinérance à Terrebonne, la députée des Plaines, Lucie Lecours, a tenu à réagir et à préciser la situation.

Selon elle, il ne s’agit ni de compressions ni de coupures budgétaires, mais plutôt d’une redistribution des fonds à l’échelle provinciale.

Mme Lecours rappelle que le Programme de soutien aux pratiques policières concertées en itinérance et en santé mentale (PSPPC) avait initialement permis à la Ville de Terrebonne de créer le Centre de concertation et d’intervention de proximité (CCIP). Pour ce faire, une enveloppe de 700 000 $ étalée sur deux ans avait été accordée. « L’objectif du programme était d’aider les municipalités à démarrer ces initiatives, mais il n’était pas garanti que le financement se poursuive indéfiniment », explique la députée.

Pour la période 2025-2027, Terrebonne recevra une somme de 345 000 $, à raison de 115 000 $ par année, pour poursuivre le programme. Cependant, la Ville devra assumer une plus grande part du financement à même ses fonds propres. « Le but n’est pas de retirer du financement, mais bien d’étendre cette initiative à d’autres municipalités », souligne Mme Lecours. En effet, onze nouveaux projets similaires seront soutenus ailleurs au Québec.

Un financement des villes

Elle insiste sur le fait que le gouvernement provincial n’est pas responsable du financement des services de police municipaux, ceux-ci relevant des budgets des municipalités. « Nous avons soutenu Terrebonne dans la création de cette structure, et maintenant il revient à la Ville d’en assurer la continuité », précise-t-elle.

Enfin, Mme Lecours mentionne qu’un travail est en cours pour résoudre certaines incohérences administratives, notamment à Sainte-Anne-des-Plaines, où le service de police de Terrebonne intervient, mais où la gestion des dossiers de santé mentale et d’itinérance relève du CISSS des Laurentides. « Nous travaillons à harmoniser ces procédures pour assurer un meilleur suivi des cas », conclut-elle.

Lucie Lecours se dit satisfaite que Terrebonne souhaite poursuivre l’initiative du CCIP et réitère que le financement du programme suit le cadre prévu dès le départ, sans réduction injustifiée des ressources.

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