L’écriture comme quête de lumière

  • Publié le 27 févr. 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Kim Desormeaux

Avec la sortie de La divine providence — Tome 3, Partie 2 : Dans la lumière, l’autrice Jocelyne Gagné boucle un cycle littéraire entamé il y a près de dix ans. Dans cette conclusion poignante de sa série, elle explore une fois de plus les tourments intérieurs et la résilience humaine, un thème qui lui est cher.

Originaire de Charlemagne, mais maintenant citoyenne de Terrebonne, Jocelyne Gagné a grandi entourée de passionnés de littérature et de langue française. Dès son plus jeune âge, elle est fascinée par le pouvoir des mots et leur impact. « Les religieux et religieuses qui enseignaient à Charlemagne nous montraient que les mots pouvaient autant construire que détruire », confie-t-elle. Cette prise de conscience a jeté les bases de son amour pour l’écriture.

Après des études en lettres, elle choisit d’abord l’enseignement avant de bifurquer vers l’administration. Pourtant, l’écriture ne l’a jamais quittée. Dans ses différents milieux professionnels, elle s’attarde à rendre chaque texte vivant et marquant, persuadée que les mots peuvent captiver, même dans un courriel administratif.

Un parcours littéraire marqué par la vie

C’est en 2015 qu’elle publie le premier tome de La divine providence. L’accueil enthousiaste des lecteurs l’encourage à poursuivre. Pourtant, entre le deuxième et le troisième tome, sa vie bascule : elle perd son mari. Cette épreuve modifie son rapport à l’écriture. « Quand on traverse une telle douleur, il faut du temps avant de pouvoir la transposer dans un livre », explique-t-elle. Loin d’être un frein, ce bouleversement personnel enrichit son œuvre d’une profondeur nouvelle.

Le troisième tome est ainsi marqué par une réflexion sur le deuil, le pardon et la lumière après l’obscurité. Judith, son héroïne, doit affronter des vérités troublantes et choisir entre la rancune et la résilience. Une symbolique qui fait écho au cheminement de l’autrice elle-même.

Pour Jocelyne Gagné, l’écriture est une quête autant qu’un exutoire. « J’ai voulu écrire une série qui montrerait la beauté des combats intérieurs, des défis que l’on surmonte malgré tout », dit-elle. Si ses romans sont empreints d’émotion, ils sont aussi porteurs d’espoir. Ses lecteurs s’attachent à ses personnages parce qu’ils se reconnaissent en eux. « Chaque parcours résonne avec leur propre vécu », affirme-t-elle.

Aujourd’hui, alors qu’elle tourne la page de cette saga, elle se projette déjà vers un nouvel ouvrage, plus léger et empreint d’humour. « J’ai envie de quelque chose de plus philosophique, mais drôle », annonce-t-elle. Un projet en cours qui prouve que l’écriture reste pour elle un espace de liberté et de découverte.

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