Patrimoine et 50 ans d’Histoire

Patrimoine et Histoire Terrebonne fêtait ses 50 ans le 15 août dernier. L’occasion de revenir sur le passé et de se projeter sur les années à venir. 

50 ans! Cela fait 50 ans que la Société d’histoire de Terrebonne fait bénéficier la population de ses programmes, recherches et travaux. Né en 1975 sous l’impulsion d’Aimé Despatis, fondateur de La Revue, l’organisme a parcouru bien du chemin depuis ses débuts, lorsque ses membres se réunissaient où l’on voulait bien les accueillir.  

Vendredi 15 août, la Société d’histoire organisait ainsi un 5 à 7 pour célébrer ses 50 ans. Claude Bouin, en vidéo, puis Claude Martel au micro, se sont chargés de raconter les jeunes années de vie de l’organisme, de ses projets de restauration patrimoniaux, en passant par ses années de dormance et ses résurrections. Ainsi, parmi les grandes réalisations de la Société, on peut noter la restauration des bâtiments de l’île des Moulins, dès les années 70, le développement de circuits patrimoniaux, mais aussi le rassemblement des archives Masson. Entre 2002 et 2008, la structure connaît pourtant une phase de sommeil lorsque la présidente historique de l’époque, Marguerite Lachapelle, décède sans personne pour prendre la relève.  

Une véritable renaissance 

Pendant ces années-là, Aimé Despatis s’assure que les archives de l’organisation ne disparaissent pas, et c’est lui-même qui, en 2008, lance un appel à la vieille garde pour reprendre du service et faire revivre la Société d’histoire. Claude Bouin reprend alors la présidence, et les projets renaissent. En 2013, l’organisme emménage dans la Maison d’Histoire de Terrebonne, au 148, rue Saint-André. Ces dernières années, Patrimoine et Histoire Terrebonne est sur tous les fronts : publication d’un livre synthèse Terrebonne. Ses moulins. Ses habitants. Son territoire. 1673-2023, théâtre historique, expositions diverses et projets mémoriels. En 2022, la Société d’histoire de la région de Terrebonne devient Patrimoine et Histoire Terrebonne. Aujourd’hui, PHT compte plus de 100 membres actifs.  

Cette soirée était aussi l’occasion pour Mathieu Traversy, maire de Terrebonne, Tatiana Auguste, députée fédérale, et Catherine Gentilcore, députée provinciale, de prendre la parole pour souligner l’impact éminemment positif que la Société d’histoire a eu, et continue d’avoir, sur la préservation du patrimoine historique, l’animation de la vie culturelle et surtout la préservation de la mémoire.  

Depuis plus de 10 ans que PHT occupe le 148, rue Saint-André, il était grand temps de rendre hommage au premier propriétaire du bâtiment, et ancien maire de Terrebonne, Eugène Labelle. Le maire, actuel, Mathieu Traversy était ainsi présent pour dévoiler une enseigne officielle de la mairie de Terrebonne apposée sur la façade de l’édifice. Pour l’édile, il s’agit « d’honorer la mémoire d’Eugène Labelle et sa contribution à la vie des Terrebonniens, particulièrement par son soutien à la population pendant et à la suite du terrible incendie de 1922. Le fait de nommer le bâtiment Eugène Labelle sera un rappel à sa mémoire, une reconnaissance de l’importance de sa marque à Terrebonne ».  

Outre, l’enseigne officielle sur la façade du bâtiment, une très belle enseigne suspendue, qui indique Patrimoine et Histoire Terrebonne, a été dévoilée. Réalisée par une artiste locale, elle permettra de rendre plus clairement visible et plus facilement identifiable Patrimoine et Histoire Terrebonne. Raymond Paquin indique que cette nouvelle enseigne permettra que « le nom de Patrimoine et Histoire Terrebonne soit clairement reconnu par la population qui se présente à la Maison Eugène-Labelle et c’est pourquoi l’enseigne, qui indiquait auparavant « Maison d’histoire de Terrebonne » a été modifiée en conséquence ».  

Durant le week-end PHT organisait d’autres événements. Samedi, une conférence sur le grand incendie du 1er décembre 1922, dispensée par le conseiller municipal André Fontaine, ainsi qu’une représentation de la pièce de théâtre Terrebonne. Vendredi 1er décembre 1922 sur la place publique du Vieux-Terrebonne le samedi. Dimanche, un musée d’un jour était mis en place pour présenter les artefacts issus des collections privées de cinq exposants.