Vrai ou faux : nos besoins en protéines ne changent pas avec l’âge 

  • Publié le 30 sept. 2025 (Mis à jour le 30 sept. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Varier les protéines : une solution contre la perte de masse musculaire. Photo Adobe Stock
Varier les protéines : une solution contre la perte de masse musculaire. Photo Adobe Stock

Membre de l’Ordre des diététistes nutritionnistes du Québec et professeure agrégée au département de nutrition de la faculté de médecine de l’Université de Montréal, Louise St-Denis démêle le vrai du faux des idées reçues sur les apports en protéines.  

Mythe : il suffit de manger un gros morceau de viande le soir 

Beaucoup croient qu’une grande portion unique de protéines dans la journée suffit à combler les besoins. 

Réalité : Le corps assimile moins bien les protéines avec l’âge et bien les répartir dans la journée est essentiel. « Passé 65 ans, les besoins en protéines augmentent et il faut répartir les apports tout au long de la journée », souligne la spécialiste.  

Se contenter d’un déjeuner léger et d’un dîner minimal, pour ensuite consommer un gros morceau de viande au souper, n’est pas efficace. Répartir les sources au cours des trois repas maximise leur assimilation et aide à maintenir la masse musculaire, car la perte de muscle avec l’âge s’accompagne souvent d’une redistribution de la masse grasse vers l’abdomen et d’une prise de poids. « Maintenir une bonne masse musculaire, c’est préserver l’équilibre, réduire les risques de chute, mais aussi continuer à marcher, cuisiner, rester debout pour préparer ses repas ou faire son épicerie », insiste Louise St-Denis. 

 

Mythe : seules la viande et la volaille apportent des protéines 

Dans l’imaginaire collectif, on associe souvent les protéines à un morceau de bœuf ou de poulet. Une idée reçue bien réductrice, car de nombreuses autres sources de protéines existent. 

Réalité : « On retrouve aussi des protéines dans le poisson, le lait, les produits laitiers, mais également dans les légumineuses comme pois chiches, lentilles et haricots, sans oublier les noix, le tofu ou certains grains entiers comme le quinoa », précise Louise St-Denis. Un apport diversifié en aliments permet de varier les apports en protéines. Les protéines végétales ont d’ailleurs bien des avantages : elles contiennent moins de gras saturés et des fibres, bénéfiques pour le transit. Quant aux protéines animales, elles apportent vitamine B12 et fer, essentiels en vieillissant. 

Mythe : les suppléments protéinés sont indispensables 

L’offre de poudres et compléments peut laisser croire qu’ils sont essentiels. 

Réalité : « Une alimentation équilibrée suffit généralement à couvrir les besoins, affirme Louise St-Denis. Le repas le plus difficile à enrichir reste le déjeuner, mais plusieurs options simples existent : yogourts riches en protéines, œufs, fromages, beurres de noix ou gruau enrichi. Les boissons végétales comme celles au soya, à l’avoine ou à l’amande peuvent aussi être intéressantes, à condition qu’elles contiennent assez de protéines et ne soient pas trop sucrées ».  

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