Lanaudière est à la pointe du softball 

Maïka Larrivée et Élisabeth Lamarche ont pris part aux journées de sélection pour la nouvelle saison. (Photo Médialo - Raphaël Isselet)
Maïka Larrivée et Élisabeth Lamarche ont pris part aux journées de sélection pour la nouvelle saison. (Photo Médialo – Raphaël Isselet)

Alors que le sport est en pleine expansion dans les jeunes catégories, La Revue est allée à la rencontre de deux jeunes joueuses.  

Longtemps resté dans l’ombre du baseball, le softball est désormais un sport en plein essor. Et Lanaudière, et le Québec se positionnent comme l’une des places fortes du sport. Il y a 3 ans, le programme de développement Little League voyait le jour à Lanaudière et au Québec. L’objectif est simple : promouvoir la pratique du sport, accompagner les jeunes athlètes et développer une filière d’excellence pour permettre aux joueuses de potentiellement devenir professionnelles du sport.  

Maïka Larrivée, de Terrebonne, et Élizabeth Lamarche jouent toutes les deux en catégorie U12 au Royal on field, basé à Repentigny. Avec leur club, elles ont remporté le championnat québécois, tout comme trois autres équipes du Royal. Une fois le championnat québécois remporté avec le Royal, direction le championnat du Canada avec la sélection du Québec. Pour une victoire finale là aussi. Leur fol été s’est ensuite prolongé avec les Little League World Series à Greenville, en Caroline du Nord avec l’équipe du Canada. Cette fois, les Canadiennes n’ont pas remporté la victoire finale. Mais, quel que soit le résultat, Maïka et Elisabeth s’accordent à dire qu’il s’agissait d’une « expérience extraordinaire. Tout le matériel était complètement neuf ».  

Le Royal comme figure de proue du softball 

Signe évident de la qualité de la filière softball à Lanaudière, sur les 12 filles qui composaient l’équipe du Canada aux World Series, 8 jouent dans le club lanaudois. Le Royal étant le seul club de softball de son calibre dans la région, toutes les joueuses ne sont pas issues de Lanaudière, certaines peuvent venir de Montréal, de Montérégie ou même de la rive sud.  

Cette année, les sélections pour l’équipe se sont tenues le 21 septembre dernier à Repentigny, et Maïka et Elisabeth étaient toutes les deux présentes et prêtes à se battre pour leur place. « Avant, je faisais du baseball, mais je préfère le softball. Les buts sont plus rapprochés, c’est plus rapide et tu as plus de chance de prendre un but ou de marquer », explique Maïka.  

Mais Élizabeth comme Maïka insistent sur l’importance du groupe qui s’est construit au fil des années. « La gang est vraiment nice, j’aime vraiment parce qu’on se suit toutes depuis des années », explique Maïka. Elisabeth abonde dans son sens et explique elle aussi avoir « suivi une amie qui est partie faire du softball. C’est comme ça que j’ai commencé ».  

Le softball est un sport d’été. Lorsque les conditions météo du Québec ne permettent pas de jouer dehors, les jeunes athlètes s’entraînent à l’entrepôt du baseball. Mais rien ne remplace la pratique d’un sport et, lorsqu’elles ne peuvent pas faire de softball, elles se tournent vers autre chose. En hiver, Maïka pratique aussi le basketball, tandis qu’Elisabeth pratique le volleyball. Mais pour les deux, il n’y a aucun doute, c’est le softball qui prime.

Un programme pour l’avenir 

L’objectif du programme Little League, aux États-Unis comme au Canada, est de préparer les jeunes filles qui y participent à l’après, aux programmes universitaires. Mais si aux États-Unis, un écosystème universitaire existe déjà autour du softball, ce n’est pas le cas au Canada.  

Le programme Little League au Québec ambitionne de préparer les jeunes Québécoises au niveau attendu pour postuler à une bourse dans une université américaine. Elisabeth explique ainsi que si elle veut suivre cette voie « ce sera au secondaire 6, dans mes dernières années de secondaire, pour voir si je suis assez forte ».  

Pour suivre la voie universitaire, les joueuses doivent être soutenues par leurs parents : si des bourses sont distribuées aux meilleures athlètes, elles peuvent n’être que partielles les premières années.  

Le softball se développe aussi aux États-Unis. Cette année marquait la première année d’existence de la Athletes Unlimited Softball League (AUSL) avec quatre équipes professionnelles, qui devrait augmenter à six équipes dès l’année prochaine. L’existence d’une telle ligue permet évidemment de professionnaliser toute la filière, des plus jeunes aux seniors. Et avec l’implantation de la Little League, le Québec, particulièrement Lanaudière, se positionne comme de futurs leaders dans le sport.  

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