Un Terrebonnien sur le podium aux mondiaux de viennoiserie

Publié le 18 nov. 2025
Lecture : 2 minutes

Raphaël Isselet

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Damien Agliata en action lors des championnats du monde. (Photo gracieuseté)

Pour sa participation à la coupe du monde de viennoiserie, Damien Agliata a plus que tenu son rang. À l’issue de la compétition, il termine 3e du concours général.

Pour ces championnats du monde, personne ne saute, ne court ou ne lance. Plutôt, les athlètes de la pâtisserie battent, cuisent et mesurent avec soin et précision. Et dans ce domaine Damien Agliata fait partie des meilleurs mondiaux : en plus de sa troisième place au concours, sa brioche a remporté le titre de meilleure brioche au monde. Une magnifique récompense après plusieurs jours de compétition, en France.

Durant la coupe du monde, les pâtissiers ont dû faire démonstration de tous leurs talents et savoirs devant les juges. Et, comme l’explique notre fier représentant, le jury ne regarde pas uniquement le produit fini : « on est jugé sur la dextérité du travail. Est-ce qu’on travaille proprement ? Est-ce qu’on est fluides dans nos gestes ? Il y avait un juge qui était là pour nous regarder travailler. Les juges techniques étaient principalement composés de

Un concours complet

Mais, bien entendu, ce n’est pas le tout de faire les bons gestes, il faut aussi que le produit soit délicieux à souhait. Entre alors en scène le jury « gustatif ». « Ce jury-là juge la qualité gustative des produits, la cuisson, l’originalité, l’orientation, la netteté des produits. Et ensuite, on avait un huissier qui pesait les produits pour voir si on avait vraiment respecté le poids demandé. Donc, on est vraiment jugé sur l’intégralité du travail, on n’est pas jugé juste sur le coût de client ou sur la faveur », explique Damien Agliata.

Mais alors, est-ce qu’il sera possible pour nous autres, Lanaudois et Lanaudoises, de goûter aux délicieuses créations de l’artisan ? « Comme on a gagné la meilleure brioche du concours, on a commandé les moules pour pouvoir les faire ici. On demande aux gens d’être patients, mais normalement, on devrait la commercialiser, en quantité limitée, bien sûr, puisque ce n’est pas un produit qu’on peut faire à la chaîne », précise Damien.

Et après sa belle réussite cette année face à des concurrents aguerris, et qui, pour certains, avaient l’habitude de participer, Damien ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Est-ce qu’il y aura d’autres compétitions ? Je pense que oui. Peut-être la coupe du monde de Boulangerie ? La Coupe du Canada en Boulangerie ? En tout cas, ce n’est pas ma dernière. Je vais essayer de monter sur le podium plusieurs fois et pourquoi pas, essayer d’être le numéro un », conclut-il.