Les Cobras remontent la pente

Après un début de saison difficile, la motivation est revenue chez les Cobras de Terrebonne, eux qui ont remporté 4 victoires lors de leurs 8 dernières rencontres. 

 « Affreux ». Tel est le mot employé par l’entraîneur-chef des Cobras, Robert Dubuc, l’entraîneur-chef des Cobras, pour définir le début de saison de son équipe. « On avait identifié que notre brigade défensive et nos gardiens de but seraient nos forces. Et je ne sais pas vraiment pourquoi, mais les 10, 12 premiers matchs, ça a été très compliqué », explique-t-il. 

Les deux premiers mois de compétition, les Cobras étaient englués à la dernière place du classement. Mais depuis quelque temps, cela va mieux. « À ce jour, on a résolu le problème au niveau des gardiens de but, au niveau de notre brigade défensive. Et au niveau collectif, on joue beaucoup mieux sans la rondelle », précise le coach. Alors qu’en début de saison les Cobras convertissaient environ 14 % de leurs avantages numériques en but, le taux de conversion est maintenant autour de 26 %, soit à peu près un but tous les quatre avantages. Malgré tout, l’offense des Cobras ne performe pas aussi bien qu’attendu.  

La marche avant est enclenchée 

Aujourd’hui, les Cobras se sont extirpés de leur dernière place, ont retrouvé le goût de la victoire et ont amorcé une remontée au classement. « Notre objectif d’ici Noël, c’est de continuer à monter. On veut se distancer de Princeville et on regarde en haut. Le Phœnix de Montréal, qui était à 10 points il y a un mois, maintenant, nous sommes à 2 points ». Mais pour le moment, les Cobras ne sont pas encore assez constants pour s’élever rapidement dans le classement. « Il faut arrêter de répéter les mêmes erreurs maintenant, il faut être capable de jouer 60 minutes », dit Robert Dubuc.  

Pour le coach, l’une des clés de cette saison est la gestion de son effectif. Si certains joueurs ont eu plus de mal à performer au niveau attendu, d’autres ont même souhaité quitter l’équipe. Mais, malgré ces ajustements à faire en cours de saison, l’effectif semble avoir trouvé une bonne stabilité. « On avait peut-être des joueurs qui n’avaient pas la bonne attitude et qui ont pris eux-mêmes la décision de débarquer du bateau. À la fin, ils ont fait le travail que l’on n’avait pas encore été capable de faire », raconte l’entraîneur principal. 

De l’aide pour coach Bob 

Dernièrement, l’entraîneur-chef a aussi pu commencer à s’appuyer sur un renfort de taille : Bobby Dollas l’a rejoint dans l’encadrement. Et une expérience de 650 matchs dans la Ligue nationale de hockey, c’est évidemment un vrai plus. « Les deux dernières semaines, j’étais quasiment tout seul sur la glace avec mon coach et mon gardien de but. C’était trop », explique Robert Dubuc. 

Après des années passées au sommet de la Ligue de hockey junior AAA du Québec, Robert Dubuc ne s’attendait pas à un tel début de saison. Encore moins pour une vingtième saison qu’il imaginait plus volontiers se terminer en apothéose. « C’est sûr que je me suis posé des questions. Ça m’a amené à travailler des choses et puis ça a changé mon coaching, parce que je n’ai pas eu le choix. Avant, je ne faisais pas de séances vidéo, cette année, j’en fais beaucoup et plus de réunions. Je fouille beaucoup plus. » 

Le coach Bob ne se laisse pas distraire par son objectif : amener ses joueurs tout en haut. Et ces derniers sont la solution. « Les gars travaillent comme des fous. Ils se sont prévu une réunion demain avant l’entraînement. Tout le monde est en recherche de solutions. On peut leur donner des trucs, leur montrer des vidéos, mais tout part d’eux. On est confiant. »