La grève d’Autobus Gil-Ber et d’Autobus Germain Perreault a pris fin

  • Publié le 7 mai 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Antoine Pelletier

La grève d’un mois des chauffeurs d’Autobus Gil-Ber et d’Autobus Germain Perreault débutée le 1er mai dernier a pris fin le mardi 7 mai.

Au matin du 7 mai, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Sainte-Julienne, le Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber (STAGB-CSN) a adopté une prolongation de sa convention collective et une trêve temporaire à 90% et le Syndicat des travailleurs des Autobus Germain Perreault a adopté la même chose à 80%, tous les deux par voie de scrutin secret. 

Josée Dubé, présidente du STAGB-CSN, porte-parole des deux unités syndicales et présidente du secteur transport scolaire de la fédération, a déploré le contexte de négociation actuel, qui ne leur laissait pas beaucoup de choix. « Nous avons négocié les prolongations de nos conventions collectives jusqu’au 30 septembre 2024 et une trêve temporaire en échange d’une rétroactivité salariale de 6 % au 1er juillet 2023 – qui comprend la prime de 2 $ l’heure instaurée à la suite du réinvestissement du gouvernement de 2022 –, d’une bonification de 3,8 % au 1er juillet 2024, du retrait de deux échelons salariaux et d’une garantie de 39 semaines de travail pour toutes et tous », a-t-elle précisé. 

On rappelle que le Syndicat des travailleurs des Autobus Gil-Ber (CSN) rassemble 65 membres alors que le Syndicat des travailleurs des Autobus Germain Perreault (CSN) en regroupe 11. Ils sont tous les deux affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN). 

Réaction de l’employeur 

Du côté de l’employeur, Simon Martin, propriétaire d’Autobus Gil-Ber, se dit heureux d’être parvenu à une entente permettant le retour du service depuis le 8 mai. « Nous aurions souhaité en venir à une entente à long terme, mais avons dû convenir d’une solution pour mettre fin à la grève sans délai, a-t-il expliqué. Nous espérons que les prochaines séances de négociation vont nous permettre d’en venir à une entente à long terme, sans perturbation du service. » 

Il s’agit donc d’une négociation sur une prolongation de la convention échue et non de la conclusion d’un nouveau contrat de travail. L’entente prévoit les hausses salariales pour les années qui n’étaient pas couvertes par l’ancienne convention venue à échéance le premier juillet 2023. Les négociations devraient reprendre en septembre.

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Une entente de principe fut entérinée en assemblée générale à Sainte-Julienne le 7 mai dernier.

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