De la soupe pour tous dans deux écoles de Saint-Calixte

  • Publié le 14 avr. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Antoine Pelletier

Pour la deuxième année consécutive, plus de 450 élèves des écoles primaires Louis-Joseph Martel et La Gentiane, à Saint-Calixte, ont eu la chance de pouvoir consommer de la soupe qui leur était remise chaque semaine pendant la saison froide.

Le projet, intitulé À la soupe!, est né d’une idée d’Annie Villemaire, éducatrice spécialisée depuis 31 ans. « J’ai vu passer l’appel de projets 100°. J’ai fait une demande et à notre grande surprise, on a été sélectionné », a-t-elle indiqué. 

Ainsi, l’initiative de Mme Villemaire s’est fait octroyer un montant de 15 000$ par l’organisme M361, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). « On s’est équipé de A à Z pour avoir une grosse cuisine digne d’un restaurant », a raconté l’éducatrice spécialisée. 

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Au cours des deux derniers hivers, la distribution de soupes chaque semaine est devenue un incontournable auprès des jeunes des écoles primaires Louis-Joseph Martel et La Gentiane à Saint-Calixte.

Participation des parents 

Au cœur du projet se trouve un aspect de collaboration entre les parents et les enfants. L’an dernier, des bénévoles venaient aider Mme Villemaire à couper les légumes qui formeraient le potage. 

« C’était beaucoup de travail, parce qu’on a quand même 475 élèves, donc ça faisait beaucoup de légumes à couper. Une fois par semaine, tous les étudiants avaient un bol de soupe. » 

Pour l’année scolaire 2023-2024, À la soupe! a quelque peu changé de formule. L’éducatrice du projet s’est associée à la Tablée des Chefs. 

« Ils nous envoient des contenants de quatre litres; la soupe est déjà préparée. C’est merveilleux, parce qu’ils récupèrent les légumes non vendus dans les Sobeys, puis ce sont des jeunes qui les transforment ensuite en potages. Moi, je n’ai qu’à passer ma commande, et je reçois mes petits déjà tout prêts », a-t-elle détaillé.

« Dès septembre, les enfants me redemandaient déjà s’ils auraient de la soupe cette année. » – Annie Villemaire, éducatrice spécialisée

Ce changement de formule a non seulement permis de faciliter le travail effectué, mais a aussi permis de doubler la fréquence des services de soupe auprès des jeunes, qui, cet hiver, ont pu en manger deux fois par semaine au lieu d’une. Deux enseignantes de sixième année, Sophie Desrochers et Nancy Boulerice, ainsi que leurs étudiants se sont aussi joints au projet cette année afin de donner un coup de pouce, notamment en participant à la distribution des potages.

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Dans le cadre de son projet « À la soupe! », Annie Villemaire permet à la communauté de Saint-Calixte de s’impliquer dans une cause destinée aux enfants.

Valeur écologique 

Dans l’optique d’intégrer une démarche zéro déchet, la créatrice d’À la soupe! cherche aussi à utiliser de la vaisselle réutilisable ou encore à recycler au maximum. « Je récupère tout. Par exemple, les toasts que les enfants n’ont pas mangé au Club des petits déjeuners sont transformés en croûtons. C’est incroyable, tout le monde adore ça », a-t-elle ajouté. 

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Des amitiés sont nées de ces moments de préparation de potage.

Au-delà de ses tâches 

Pour Annie Villemaire, s’impliquer dans son milieu est de seconde nature. Depuis cinq ans, elle chapeaute entre autres les activités du Club des petits déjeuners, en plus de s’être occupée du projet Écollation pendant deux ans, qui consistait à distribuer des collations de fruits et de légumes quotidiennement aux jeunes des écoles participantes. 

« Je me suis toujours impliquée dans des activités autres que mes tâches en tant qu’éducatrice spécialisée. Je le fais tout d’abord pour répondre à un besoin alimentaire chez les enfants. Il y a aussi l’aspect implication des parents dans nos écoles qui est super important », s’est-elle expliquée. 

« Même une dame qui n’a pas d’enfants vient m’aider aujourd’hui. » – Annie Villemaire, éducatrice spécialisée 

Comme l’a souligné l’éducatrice, ça permet aux gens de la communauté de créer des liens. En venant offrir leur temps dans le cadre du projet À la soupe!, des parents ont tissé des liens d’amitié, et c’est pour Annie Villemaire là où tout prend son sens, c’est ce qui ressort de ses nombreuses initiatives des dernières années, et c’est surtout ce qui la pousse à vouloir continuer. 

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