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30 avril 2019

Jean-Marc Gilbert - jmgilbert@lexismedia.ca

Cols bleus : le maire Plante se prononce

©Les cols bleus de la Ville de Terrebonne ont manifesté devant le Centre Guérin, où se tenait l’assemblée du conseil municipal du 29 avril. (Photo : Jean-Marc Gilbert)

S’il affirme que la jurisprudence l’empêche de rendre publics les détails des demandes patronales soumises aux employés cols de bleus dans le cadre du renouvellement de la convention collective, le maire de Terrebonne, Marc-André Plante, a tenu à faire une rare sortie publique dans ce dossier.

Disant «ne pas vouloir négocier par la voie des médias», il tient toutefois à «réfuter les informations véhiculées» selon lesquelles l’employeur propose des diminutions salariales de 27 %. «L’objectif n’est pas de réduire les conditions salariales», affirme fermement M. Plante. Il précise que les deux thèmes principaux au centre des discussions sont la performance organisationnelle et la conciliation travail-famille. «Nous devons avoir des services plus performants, notamment du côté du déneigement. L’organisation du travail doit être différente», souligne le maire en entrevue. Pour ce qui est du deuxième thème, il indique vouloir modifier les horaires pour que tous les services soient assurés en continu, même le vendredi après-midi. En revoyant les horaires, il espère du même coup améliorer la conciliation travail-famille, ce qui plaira sans doute aux jeunes parents, juge-t-il.

Position patronale publique?

Ne voulant pas commenter certains «propos malheureux» qui circulent notamment sur les réseaux sociaux et précisant qu’il n’est «pas sain» de signer une convention collective valide pour 10 ans comme le souhaite le syndicat, le maire a toutefois lancé une invitation aux cols bleus, lors de la séance du conseil municipal du 29 avril. Il a suggéré de rendre publique la position patronale, à condition que le syndicat soit d’accord. S’il n’a pas répondu séance tenante, le président du syndicat, Denis Renaud, s’est montré très ouvert à la chose. Il dit avoir informé le cabinet du maire de son intérêt. «On nous a répondu de faire une demande par les voies officielles, c’est ce que nous allons faire», a-t-il précisé à La Revue, au lendemain de la séance. Par ailleurs, mentionnons que quelques dizaines de cols bleus étaient présents pour cette séance du conseil qui se déroulait au Centre Guérin. Après un échange entre M. Renaud et le directeur général de la Ville, Alain Marcoux, au sujet de mesures disciplinaires (voir autre texte: https://www.larevue.qc.ca/ordre-du-jour-charge-et-nombreuses-questions/), le président du syndicat y est allé de plusieurs commentaires jusqu’à ce que son temps (période de 5 minutes) soit écoulé. Les cols bleus présents ont ensuite chahuté pendant quelques minutes avant de quitter la salle en bloc.

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