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23 mars 2022

Valérie Maynard - vmaynard@lexismedia.ca

Se rapprocher du marché du travail

SEMAINE QUÉBÉCOISE DE LA DÉFICIENCE INTELLECTUELLE

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©Valérie Maynard - La Revue

Pendant qu’une partie du groupe fabrique les savons, l’autre effectue diverses tâches, sous la supervision de la TES Francine Guay.

À l’occasion de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui se déroule du 20 au 26 mars, le Centre l’Avenir, à Terrebonne nous a ouvert ses portes, plus précisément celles de la Formation à l’intégration sociale (FIS), à laquelle sont actuellement inscrits quelque 75 adultes en quête d’autonomie. 

Par définition, le service de la FIS vise à permettre à l’adulte qui éprouve des difficultés d’adaptation sur le plan psychique, intellectuel, social ou physique l’accès à un cheminement personnel favorisant l’acquisition de compétences de base dans l’exercice de ses activités et rôles sociaux et, le cas échéant, la poursuite d’études subséquentes. Autrement dit, favoriser son apprentissage par différents moyens : cours, plateaux de travail, stages, projets en entrepreneuriat, formation et bénévolat. « L’objectif est de leur permettre de se rapprocher le plus possible du marché du travail », explique Martin Hébert, directeur du Centre l’Avenir.

L’équipe de la FIS est formée de quatre enseignants, nommément Daniel Bergeron, France Cordeau, Renée Desorcy et Emmanuelle Spiess, ainsi que de trois techniciennes en éducation spécialisée, communément appelée TES. Il s’agit de Francine Guay, de Cathie Lorrain et de Lisa Rosito.

La Savonnerie du paradis

Parmi les différentes options d’apprentissage offertes, mentionnons la Savonnerie du paradis. « C’est un projet en entrepreneuriat que l’on a mis sur pied cette année », explique l’enseignante Emmanuelle Spiess. Dans le cadre de ce projet, les élèves apprennent à fabriquer des pains de savon et des chandelles à massage. Leurs produits ont même été vendus par un salon d’esthétique de Montréal. « Je suis une créative, alors j’aime beaucoup faire ça », lance Valérie. « Moi, ce que j’aime, c’est que ça me fait découvrir toutes sortes de couleurs. C’est un travail minutieux qui demande les bonnes mesures », ajoute David.

Au printemps, les élèves vont coudre de petites pochettes pour insérer leur savon et ainsi en faire de jolies suggestions de cadeaux.

« On travaille à développer l’autonomie de chacun, selon son rythme. Vous savez, ça ne prend pas beaucoup de temps pour tomber en amour avec ces personnes », ajoute Mme Spiess.

Lisez également : Un parcours vers l’autonomie, L’APETL sur la voie du changement, Valoriser l’importance de l’intégration socioprofessionnelle et Une personne avant tout.

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