Les Cobras sont éliminés en demi-finale

©Michel Maranda

La série demi-finale s’est soldée par une victoire de 4 matchs à 1 en faveur du Collège Français de Longueuil sur les Cobras de Terrebonne.

Avec une défaite de 8-3 dans le cinquième match de la demi-finale les opposant au Collège Français, les Cobras de Terrebonne ont vu leur parcours en séries éliminatoires prendre fin au Colisée Jean-Béliveau, à Longueuil, le 22 avril.

La série demi-finale s’est donc soldée par une victoire de 4 matchs à 1 en faveur de Longueuil. « L’effort était là, mais on se mesurait à la meilleure équipe de la ligue. Ils ont dominé durant toute la saison. Il fallait jouer notre meilleur hockey et avec quelques rebonds favorables, qui sait ce qui aurait pu arriver », de commenter l’entraîneur-chef et directeur général des Cobras de Terrebonne, Robert Dubuc. Pour lui, les deux joueurs absents dès le début des séries ont privé les Cobras de vitesse et de profondeur. « Comme je le disais, l’effort était là. À deux minutes de la fin de la 2e période, le pointage était de 2-2 et ils nous ont assommés avec trois buts. Je lève mon chapeau au Collège Français. Leur engagement, leur détermination ont fait la différence. Ils savent comment gagner un match », croit l’entraîneur-chef.

Si ce dernier reprochait le manque d’engagement de ses troupes à un certain moment, il a dû se rendre à l’évidence. « De l’autre côté, ils étaient littéralement enragés. C’est plus ça qui a fait la différence qu’un manque d’engagement. C’est à cause du travail et la détermination de Longueuil que nos joueurs ont écopé de pénalités », explique Robert Dubuc, qui dit ne rien regretter en cette fin de saison.

Ce dernier estime que les ajustements apportés après les Fêtes ont fait en sorte que les Cobras, somme toute, ont connu une très bonne saison. « Avant les Fêtes, je trouvais qu’on manquait un peu de caractère, mais l’ajout de certains joueurs nous a permis de rectifier le tir », justifie-t-il.

Les Cobras feront un bilan de leur saison dans les jours à venir, mais parions qu’il y aura beaucoup plus de positif que de négatif.

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