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19 octobre 2022

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Robert Dubuc dirige son 1 000e match

COBRAS DE TERREBONNE

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©Michel Maranda

Robert Dubuc a disputé son 1 000e match comme entraîneur, le 14 octobre à la Cité du Sport de Terrebonne.

Robert Dubuc fait partie du décor des Cobras de Terrebonne depuis plus de 16 ans comme entraîneur-chef, mais aussi comme directeur général de l’équipe. Avant qu’il en arrive à un 1 000e match à la barre d’une équipe junior AAA, celui qui se fait plus souvent appeler Bob a roulé sa bosse dans le hockey.

Robert Dubuc a d’abord joué au hockey parmi l’élite, notamment dans le junior. Sa carrière d’entraîneur a débuté en 2001-2002 avec les Gladiateurs de Sainte-Thérèse, transférés en 2004 à Saint-Eustache. Elle s’est poursuivie avec les Titans du Collège Laflèche, puis en 2006, toujours dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), il s’est joint aux Cobras de La Plaine, devenus Terrebonne. « La passion du hockey m’a toujours habité », lance Robert Dubuc. Des gens comme Mario Bazinet et surtout Joe Canale, qui a été un véritable mentor pour lui, ont influencé son cheminement.

Une belle aventure débute

Un des propriétaires des Cobras, Marino Fabbri, a embauché Robert Dubuc en 2006 et n’a jamais regretté ce bon coup par la suite. « Il tenait à moi, puisqu’il m’a aussi donné le poste de directeur général », se souvient Robert Dubuc.

Entre son premier et son 1 000e match, quel changement a-t-il remarqué au fil du temps? « La qualité des joueurs. Ils sont de véritables machines aujourd’hui. Ils s’entraînent été comme hiver. Il y a aussi le nombre d’entraîneurs qui s’est multiplié. À cause de tous les outils dont ils disposent, les joueurs sont capables de passer à un autre niveau. En plus, avant, les joueurs devaient lutter férocement pour obtenir un poste dans une équipe; maintenant, ce sont eux qui ont le gros bout du bâton, qui négocient leur entrée avec l’équipe et qui posent leurs conditions », rapporte-t-il. Et comment l’entraîneur, lui, a-t-il évolué? « Au début, j’étais émotif. Je n’étais pas un coach, mais un joueur derrière le banc. Il a fallu que je m’entoure de gens pour développer le côté préparation, le côté tactique du jeu. Je suis beaucoup plus calme maintenant. Avant, je criais après tout le monde, j’étais un cowboy. Mais je suis le même gars qu’au début dans la mesure où je suis toujours aussi exigeant », confie-t-il.

Parmi ses meilleurs souvenirs : « Remporter la Coupe du président et avoir battu l’équipe favorite en finale lors de la Coupe Fred Page avec un amphithéâtre rempli. » De moins bons souvenirs? « Deux fois, on avait l’équipe pour tout gagner et on l’a échappé pour différentes raisons, dont une était reliée à un mauvais choix de gardien de but », relate-t-il.

Pensait-il se rendre à 1 000 matchs? « Honnêtement? Non! Chacune des huit premières années, je me disais qu’il me fallait gagner pour garder mon emploi », conclut-il après avoir levé son chapeau à ceux qui travaillent avec lui.

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