On revient au défilé traditionnel à Terrebonne

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La cérémonie du jour du Souvenir donne lieu à des moments touchants.

Le 5 novembre, l’Amicale des Vétérans de Terrebonne renouera avec la tradition du défilé de commémoration du jour du Souvenir.

Depuis deux ans, ces commémorations s’étaient avérées plutôt modestes avec de simples remises de couronnes au cénotaphe du boulevard des Braves. « Nous revenons au format antérieur à la pandémie, une période où les rassemblements étaient limités », explique Michel Boudrias, vice-président de l’Amicale des Vétérans, qui a le grade de capitaine au sein de son régiment.

Lors de cette commémoration, deux corps de cadets, ceux de Terrebonne et de Le Gardeur, de même que le 4e Bataillon du Royal 22e Régiment, au sein duquel on retrouve Michel Boudrias et le président de l’Amicale, Dave Armstrong, participeront au défilé. Ce dernier agira comme maître de cérémonie. « Ça fait 10 ans que je suis impliqué dans cette commémoration. Comme militaire, le jour du Souvenir, c’est aussi important que Noël », confie Dave Armstrong.

Défilé, couronnes et coups de canon

Le défilé débutera à 13 h devant l’école Léopold-Gravel et se dirigera vers le monument des Braves, dans le Vieux-Terrebonne. « Nous devrions remettre entre 12 et 20 couronnes, c’est encore à déterminer. Et nous devrions compter, pour le défilé, sur la présence de 150 à 200 participants », révèle M. Boudrias. Il rappelle que le jour du Souvenir est dédié à ceux qui ont donné leur vie ou ont participé aux conflits mondiaux. « Le dernier en date est la guerre en Afghanistan », fait-il remarquer.

L’Amicale des Vétérans prépare du nouveau pour 2023. « Nous lancerons une nouvelle appellation de l’Amicale avec une toute nouvelle administration. On parlera désormais, dès février, de l’Amicale des Vétérans 1948. D’ailleurs, je lance un appel aux vétérans de Lanaudière et des environs qui voudraient en faire partie. Ils peuvent communiquer avec moi au 514 293-0940 », invite Dave Armstrong.

Quant aux monuments qui sont toujours en attente de restauration, la pandémie a ralenti les démarches. « Mais de nouvelles négociations ont été entamées avec différents partenaires », assure Michel Boudrias.

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