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27 novembre 2022

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Entretien avec un piano

CHRONIQUE HUMOUR DE STÉPHANE FORTIER

2722piano

Jaser avec un piano, ce n’est pas commun.

En allant faire une entrevue chez le grand violoniste Alexandre Da Costa, votre journaliste, qui devrait être enfermé dans une chambre capitonnée et vêtu d’une camisole de force au lieu d’être en liberté, a eu l’idée de jaser avec un… piano.  

Journaliste : Qui êtes-vous? 

Piano : Je suis un instrument de musique polyphonique à clavier dont les cordes sont frappées par des marteaux. 

J : Flûte! J’étais pourtant sûr que vous étiez un piano.  

P : Bon, un virtuose de l’imbécilité. Ça commence bien.  

J : Autre question, vous êtes un mâle ou une femelle? 

P : Je suis un piano à queue, ça vous donne une idée. Et pas touche.  

J : Et quand vous rencontrez une femelle, vous lui dites? 

P : Bonjour, Magamme! 

J : On m’a raconté que vous aviez été en conflit avec une guitare. 

P : C’est vrai. On ne s’accordait pas. 

J : Oh! Je vois que vous avez l’air de souffrir un peu. 

P : J’ai des problèmes avec mon Do. 

J : On m’a dit aussi que vous étiez allé à l’école. 

P : Oui, et j’avais toujours de bonnes notes, tu sauras.  

J : Vous avez déjà rencontré plusieurs personnalités politiques, m’a-t-on dit.  

P : Oui, le dernier en date était le député solidaire Sol Zanetti, dans un hôtel. En quittant, il avait oublié sa clé de chambre et je me suis dit, tiens! c’est la clé de Sol. 

J : Que préférez-vous pour déjeuner? Des céréales Kellorgue? Ha! ha! ha! 

P : …? Met-la en sourdine, veux-tu?  

J : Désolé. Vous vous êtes lié d’amitié avec une chanteuse américaine.  

P : Ah! Vous parlez de Madame Oven. Elizabeth de son prénom. C’est celle qui avait arrosé son siamois avec de la peinture. Elle l’appelait son petit chat peint.  

J : Son petit Chopin? 

P : En passant, un pianiste serait très malheureux comme joueur de hockey. Il joue toujours sur le banc. Ha! ha! ha! Moi aussi, je peux dire un concerto de niaiseries.  

J : Avez-vous peur de l’avenir? 

P : Non. J’espère juste que je ne perdrai jamais les pédales. Remarque que perdre les pédales, ce n’est vraiment pas dans mes cordes. Je dois dire clavier difficile parfois. 

J : Me joueriez-vous une petite toune avant de partir?  

P : Je peux te jouer une grosse toune. 

J : Une grosse toune, c’est une toutoune? Ha! ha! ha! Bon, ben, bye, là.  

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