Marcel Guilbault : un coureur inspirant

  • Publié le 19 sept. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Antoine Pelletier

Marcel Guilbault, un homme de 58 ans non-voyant résidant à Saint-Lin-Laurentides, a couru son quatrième demi-marathon de l’année le 27 août dernier, lors de la course La Galopade à Saint-Esprit. 

La vie de Marcel Guilbault a pris un tournant inattendu à l’âge de 23 ans. En raison d’une condition connue sous le nom de rétinite pigmentaire, il a perdu la vue de manière graduelle entre l’âge de 23 et 52 ans. Celui qui travaille comme ingénieur dans le secteur manufacturier depuis 35 ans déjà ne se laisse toutefois pas abattre par cette épreuve et continue de profiter de chaque moment de la vie. 

Un amour pour le sport 

« J’ai fait ma première course, un 5 km, lors de La Galopade, en août 2019 et j’ai tout de suite eu la piqûre », s’exclame M. Guilbault. C’est ainsi qu’il a développé une passion pour la course à pied et le cyclisme. Comment peut-il toutefois réussir à courir un demi-marathon en possédant une condition qui l’empêche de voir? « Comme il est difficile de pouvoir courir avec un partenaire plusieurs fois par semaine, je n’ai pas le choix de m’entraîner sur un tapis roulant, ce qui me désavantage un peu face à d’autres coureurs qui sont en mesure de courir à l’extérieur chaque semaine. » En effet, Marcel Guilbault tient à informer que le fait de s’entraîner sur un tapis roulant sollicite les muscles de manière bien différente que lorsque l’on court sur une surface de béton à l’extérieur. « Ça ne demande pas les mêmes réflexes ni la même agilité. » 

Lors de l’événement officiel, l’athlète a eu l’honneur d’être jumelé à une coureuse, Catherine Campbell, qu’il connaissait depuis plusieurs temps déjà, ayant couru ensemble auparavant. Liés par une bande élastique, les coureurs devaient synchroniser leurs mouvements afin d’assurer un bon résultat et surtout d’éviter les accidents.  

Malgré tous les défis et efforts supplémentaires qu’une personne comme Marcel Guilbault doit affronter dans la pratique d’une telle activité, c’est son amour pour le sport et le sentiment de fierté que ça lui procure qui le poussent à vouloir continuer de courir et de bouger. « Le matin de La Galopade, je me sentais très en forme, mais ce fut tout de même le demi-marathon le plus difficile des quatre que j’ai faits cette année. Le sentiment de fierté que j’ai ressenti après la course en a toutefois valu la peine. » 

Un automne bien chargé 

Malgré l’accomplissement encore récent de son dernier exploit lors de La Galopade le 27 août dernier, Marcel Guilbault se doit de rester bien en forme parce qu’un automne des plus chargés l’attend. En plus de son emploi quotidien à l’usine, il a participé à une épreuve en vélo tandem le 9 septembre au Défi des Cantons-de-l’Est, en plus de courir deux autres demi-marathons, à Montréal le 24 septembre ainsi qu’à Granby le 1er octobre.

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