29 novembre 2023

Gilles Bordonado - redactionlarevue@medialo.ca

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Il y a quelques semaines, ­Congebec a inauguré son nouveau congélateur dans le ­CentrOparc de ­Mascouche, dont la première pelletée de terre avait eu lieu en juin 2022. (Photo : ­Courtoisie)

Ce montant impressionnant n’inclut d’ailleurs pas les projets résidentiels réalisés sur l’avenue de la ­Gare et les projets à venir sur les quelques rares terrains disponibles dans le secteur.

Le plus grand investissement de l’histoire de ­Mascouche

Le ­Groupe ­Montoni et le ­Groupe ­Legault, propriétaire notamment de l’animalerie ­Mondou, ont confirmé cet automne l’implantation d’un centre d’entreposage et de distribution à la fine pointe de la technologie pour cette chaîne commerciale québécoise. Réalisé selon les meilleures pratiques en matière de développement durable, l’édifice de près de 400 000 pieds carrés répondra aux critères stricts et rigoureux de la certification ­LEED ­Argent.

Ce projet en deux phases est d’une valeur globale de quelque 200 M$, dont plus de 90 M$ pour la première phase. Il s’agit du plus grand investissement de l’histoire de la municipalité.

« ­Avec la vente des terrains de la troisième phase, le ­CentrOparc est donc presque plein. Il reste un terrain municipal et une poignée de terrains qui sont la propriété d’investisseurs privés, dont un appartient à ­EEGT et les autres au Groupe ­Montoni », de souligner le maire Guillaume ­Tremblay. ­Marc-André ­Fullum, directeur principal Développement stratégique de ­Montoni, a d’ailleurs confirmé au ­Reflet économique que ces espaces trouveraient preneurs d’ici la fin de l’automne pour des mises en chantier en 2024.

De nouveaux espaces à développer ?

La ­Ville de ­Mascouche doit donc trouver des solutions pour répondre aux demandes futures des investisseurs manufacturiers, chose évoquée dans le ­Reflet l’an passé, mais qui devient plus urgente avec la venue de Mondou : « ­Il reste bien quelques terrains à vocation industrielle à valoriser, mais il est indispensable pour nous de regarder ailleurs pour satisfaire à la demande. S’il est encore prématuré d’annoncer sa localisation, nous sommes à regarder sérieusement la possibilité d’aménager un nouveau parc industriel. Les terrains visés offrent un bon potentiel et sont vacants actuellement. Ils pourraient être susceptibles d’accueillir des entreprises », d’envisager le maire Tremblay.

­Entre-temps, il peut dire mission accomplie !