Exo travaille sur des solutions

  • Publié le 24 août 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Stéphane Fortier

Le transport collectif a subi des effets négatifs pendant la pandémie de COVID-19. Des entreprises comme exo ont peine à s’en remettre, et des retards, voire des annulations de départ, ont affecté le roulement des différents circuits et engendré un désabusement chez plusieurs usagers.  

Le président d’exo, Sylvain Yelle, a tenu à faire le point sur la situation, le 18 août. Engendrant un plus fort achalandage, la rentrée scolaire pourrait rendre la situation encore plus difficile au cours des prochaines semaines, du côté tant des autobus réguliers que du transport adapté.

Situation préoccupante

Actuellement, exo embauche 1 000 chauffeurs contractuels dans les deux couronnes, nord et sud, qui ont la charge de 5 300 départs chaque semaine. Le transporteur dessert 21 municipalités sur la couronne nord, dont Terrebonne et Mascouche. « Notre objectif ultime est de livrer 99,6 % des départs. Jusqu’à présent, en 2022, sur la couronne nord, nous avons livré 98,4 % des départs planifiés. Nous avons un problème d’effectifs assez probant. Il nous manque entre 70 et 90 chauffeurs en tout et partout », déplore M. Yelle. Pourquoi? « Nous avons réduit nos effectifs pendant la pandémie, alors certains se sont réorientés, d’autres ont pris leur retraite », justifie le directeur. Et depuis ce temps, exo a dû ajuster ses horaires.

Les villes de la couronne nord comme Mascouche et Terrebonne sont particulièrement touchées par le manque d’effectifs, aux dires de M. Yelle.

De plus, ceux qui ont remarqué que le train est peu fréquenté ont vu juste. « Le train de Mascouche est occupé à seulement 12 % », révèle-t-il.  

Des solutions

Un plan d’action a été mis en place chez exo pour pallier les différents enjeux. « D’abord, les clients veulent être informés à l’avance si un départ est annulé ou retardé. Ils peuvent utiliser l’application Chrono pour éviter des déplacements inutiles et trouver des solutions de rechange. En plus des ajustements aux horaires, on a dû jumeler des lignes afin qu’un moins grand nombre de chauffeurs soient nécessaires et on a mis, sur certains circuits, des autobus avec une capacité d’accueil plus grande », explique Sylvain Yelle.

Beaucoup d’immigrants arrivés récemment conduisaient des poids lourds ou des autobus dans leur pays d’origine, mais leurs compétences et leurs permis ne sont pas reconnus ici. « C’est pourquoi nous avons fait des représentations auprès des ministères des Transports et du Travail afin que leurs compétences soient reconnues et afin d’accélérer la demande de visa de ceux qui voudraient faire carrière comme chauffeurs. Nous travaillerons avec divers partenaires, comme les élus de la couronne nord, afin de créer une cellule d’action destinée à amener de nouvelles personnes dans le milieu du transport », indique le directeur général en conclusion.    

Articles les plus consultés

Sylvie St-Denis. (Photo gracieuseté)
Faits divers

Une femme de Terrebonne est portée disparue

Âgée de 69 ans et atteinte de troubles cognitifs, Sylvie St-Denis est portée disparue de Terrebonne. Le service de police craint pour sa santé.
Une partie de la rue Dupuis a été fermée durant la journée. (Photo gracieuseté)
Faits divers

Plusieurs coups de feu sur une résidence de Mascouche

Le Service de police de la Ville de Mascouche a été alerté vers 3 h, ce 3 juin, pour des coups de feu tirés sur une résidence située sur la rue Dupuis.
Mathieu Maisonneuve a fait visiter l'usine d'eau potable à La Revue. (Photo Médialo - Julien Tilmant)
Actualités

Des premiers résultats encourageants pour l’usine d’eau potable de Saint-Lin-Laurentides

L’usine devrait produire « entre 1,2 et 1,4 million de litres d’eau potable par jour », soit une hausse de 30 % de la capacité municipale.