Les cols bleus veulent retourner à la table de négociations

Publié le 5 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Kim Desormeaux

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Lors de la dernière séance du conseil municipal de la Ville de Terrebonne, qui s’est tenue le 27 mars, plusieurs dossiers ont été mis sur la table, dont le conflit opposant la Municipalité à ses cols bleus.

En effet, ces derniers sont venus manifester leur désarroi face à leur situation qui stagne depuis maintenant 4 ans. À la suite d’une première proposition de convention collective, ils avaient voté pour une grève à 96 %. Une deuxième proposition a été faite par la Ville de Terrebonne, similaire à la première, a-t-on appris, qui a été rejetée et assortie d'un vote de grève à 99 %. La Ville a par la suite décidé d’amener la discussion en arbitrage, ce qui n’a pas plu aux cols bleus. Leur demande est simple, insistent-ils : ne pas reculer face à leurs conditions de travail et retourner à la table de négociations plutôt qu’en arbitrage. Le maire de Terrebonne, Mathieu Traversy, a semblé en accord avec cette demande, et c’est un dossier que La Revue continuera de suivre.

Des jeunes au conseil municipal

Par ailleurs, plusieurs jeunes étudiants du Cégep de Lanaudière à Terrebonne ont aussi assisté à la séance. Bien que ce fût obligatoire dans le cadre d’un cours de sociologie, ils ont soulevé plusieurs points intéressants, parlant notamment des espaces restreints de stationnement et du transport en commun. « Moi, je prends l’autobus tous les matins pour me rendre à mes cours, a mentionné une étudiante. Si, par mégarde, j’arrive une minute en retard et que je manque l’autobus, le prochain passe seulement une heure plus tard. Quelles sont mes options, à ce moment-là ? Je prends ma voiture pour me rendre à mon cours alors que je désire prendre le transport en commun, ou bien je dois manquer une partie de mon cours en attendant le prochain autobus. »

Le maire a répondu être en discussion avec Exo pour améliorer les transports collectifs sur le territoire de la municipalité. De plus, afin d’inciter les jeunes à prendre les transports collectifs, il ne serait pas contre l’idée de l'offrir gratuitement aux étudiants comme le fait la Ville de Sherbrooke, notamment.