Huguette Fortin, une bénévole au grand coeur

Publié le 11 juin 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Laureen Peers

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Alors qu’elle était à la retraite depuis 5 ans, Huguette Fortin, a décidé de s’impliquer dans la communauté en offrant un peu de son temps. Aujourd’hui, cela fait presque 12 ans que la résidente de Mascouche est bénévole au sein de la Société de développement et d'animation de Mascouche (SODAM).

En entrevue avec La Revue, Mme Fortin raconte qu’après cinq ans à la retraite, elle s’est dit qu’il serait peut-être temps qu’elle fasse quelque chose pour s’impliquer dans la société à Mascouche. « J'avais eu le temps de prendre mon temps, de faire des petites choses qu'on laisse de côté quand on travaille. Mais quand on est à la retraite, on en profite et ça faisait cinq ans que je me gâtais », explique-t-elle l’oeil rieur.

Ayant travaillé de longues années dans un bureau d’avocat, l’experte en administratif avait constaté en lisant le Journal que de nombreux organismes étaient à la recherche de bénévoles. Après avoir envoyé une dizaine de courriels, c’est finalement Patricia Lebel, l'ancienne directrice de la SODAM qui l’a contactée dès le lendemain. « Elle m'a expliqué ce qu'était la SODAM et ce qu'elle avait comme besoins. Comme ça concordait avec ce que je voulais faire, j’ai commencé le jour même. »

Elle ajoute qu’en intégrant l’équipe, elle s’est mise à découvrir graduellement un nouveau domaine: celui de la comptabilité. « J'ai découvert que j'aimais les chiffres, mais ça n’a pas été une grande surprise, car je m'occupais de ce genre de choses à la maison. »

« Les gens de la SODAM sont comme mes petits rayons de soleil ! » – Huguette Fortin

Un besoin

Au fil du temps, son travail a augmenté ainsi que son attachement envers l’équipe. « En donnant un coup de main, ça me donne l'opportunité de rencontrer des gens. Ici, c'est une équipe de jeunes, mais ils sont tellement gentils. Ils sont aimables, ils sont dévoués, ils travaillent très, très fort. Ça me fait du bien de les voir une fois par semaine. Je sais que je les aide beaucoup, mais ils me redonnent beaucoup, je dirais même plus », témoigne-t-elle avec douceur.

Elle affirme d’ailleurs que de venir une fois semaine au bureau est bien plus qu’un rituel, c’est un besoin.« J’ai l'intention de continuer, tant et aussi longtemps que la santé me le permet, à moins que eux soit tannés de moi », conclut Huguette Fortin avec un large sourire aux lèvres.