La prévention du suicide dans les écoles, c’est du sérieux

  • Publié le 8 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Stéphane Fortier

Si la Semaine de la prévention du suicide se déroule cette semaine, au Centre de service scolaire des Affluents (CSSDA) c’est toute l’année que l’on se préoccupe de la question. 

Si aucun événement malheureux touchant le suicide chez les jeunes n’est à déplorer dans nos lieux d’enseignement depuis déjà plusieurs années, c’est grâce aux multiples ressources qui existent dans toutes les écoles, en particulier les écoles secondaires. « Nous disposons de professionnels dans chacune des écoles secondaires et centres pour adultes (CFP et CFGA), des psychoéducateurs, par exemple, qui sont tous formés pour estimer la dangerosité du passage à l’acte et référer les personnes vers les bons services, nous dit Geneviève Roussety, intervenante au CSSDA. Dans certaines écoles, on retrouve le Réseau sentinelle, des personnes aidantes, pouvant être des enseignants, ou encore des surveillants d’école, formées par le Centre de prévention du suicide et aptes à repérer des indices chez des personnes en détresse psychologique. Et dans toutes les écoles, on compte sur plusieurs techniciens en éducation spécialisée (TES) », d’ajouter Mme Roussety.

De fait, rien qu’à l’école Armand-Corbeil à Terrebonne, on en retrouve une quinzaine en plus de trois psychoéducateurs.  

De larges interventions

Le bien-être des élèves tient à cœur le CSSDA. « Il y a plein de programmes et d’activités qui sont mis en place chez nous, autant au primaire qu’au secondaire, notamment pour prévenir l’intimidation, la toxicomanie, travailler la gestion de l’anxiété, les saines habitudes de vie. Ces éléments peuvent s’avérer des facteurs de risque qui entraînent de la détresse psychologique et peuvent conduire au suicide. Il faut travailler en amont et développer des compétences psychosociales chez les élèves, les aider à bien gérer leurs émotions, explique Geneviève Roussety. Ce qui est important aussi, c’est que les élèves et les parents soient au fait que ces ressources existent. Il faut donc en faire la promotion dans chacune des écoles », s’empresse d’ajouter l’intervenante.

Postvention

La prévention est une chose, mais il faut intervenir aussi après un événement. On parle ainsi de postvention. « La postvention se veut le traitement et le rétablissement des personnes ayant été exposées à un suicide dans leur entourage. C’est la première étape de la prévention continue. Il faut aussi éviter l’effet d’entrainement qui suit un suicide ou une tentative de suicide », mentionne Mme Roussety.

Nos écoles sont donc bien outillées en matière de prévention du suicide, et force est d’admettre que toutes ces mesures fonctionnent fort bien.    

 

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