L’hiver n’est pas toujours facile en situation d’itinérance

  • Publié le 15 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Kim Desormeaux

Pour la majorité d’entre nous, un grand froid signifie rester à la maison toute la journée, à la chaleur. Pour d’autres, ça peut davantage s’apparenter à un scénario cauchemardesque. 

L’organisme Travail de rue Le TRAJET contribue au quotidien à faciliter la vie des gens se retrouvant en situation d’itinérance. « Notre but est d’aider les personnes dans la rue, mais seulement celles qui veulent se faire aider. Nous les accompagnons, nous les respectons et nous allons à leur rythme », nous informe Geneviève Morissette, coordonnatrice de l’organisme. Par moments de grand froid comme nous avons vécu récemment, ce n’est pas la journée même que tout se bouscule pour les travailleurs, c’est plutôt les jours précédents. En effet, Geneviève confirme que « certaines personnes dans la rue viennent à leur rencontre pour tenter de trouver de l’aide pour se loger, au chaud ». Que ce soit dans des refuges, dans des hôtels ou des motels, pour l’organisme Le TRAJET, le but premier est que toutes personnes désirant de l’aide ou être encadrées puissent bénéficier de leurs services. « Nous offrons de l’écoute, des sacs de couchage, des sous pour les aider à payer une chambre au chaud pour dormir, mais nous leur offrons surtout du respect et ne leur imposons pas un rythme », renchérit-elle. « L’année dernière, nous sommes venus en aide à une femme qui passait l’hiver dans sa tente. Elle s’était fait un système de chauffage. Lorsque nous lui avions parlé, elle nous avait fait mention qu’elle désirait rester dans la rue. Notre contribution dans cette histoire a été d’offrir à quelques reprises des bombonnes de propane à cette femme durant l’hiver. Nous lui avons aussi offert une nouvelle tente lorsque nous avons vu que celle qu’elle avait été déchirée. » 

Une petite pincée de chance

Les journées de grand froid étaient accompagnées par les premiers jours du mois de février. Cela implique donc que les personnes en situation d’itinérances avaient reçu les chèques d’aide du gouvernement. Cette situation a grandement contribué au travail : plusieurs d’entre eux avaient les moyens de se payer un petit quelque chose pour être au chaud la nuit. Pour d’autres personnes, l’histoire n’est pas la même : « ils se sont retrouvés à l’hôpital pour cause d’engelures, mais ils sont heureux de nous dire qu’ils sont au chaud ».   

Pour aider

Pour toutes les personnes qui désirent aider l’organisme, il en est tout à fait possible. « C’est sûr que pour nous, une contribution monétaire est plus facile à gérer. Des contributions en biens sont aussi grandement appréciées, mais souvent, nous avons un manque d’espace pour tout entreposer. L’argent reçu, nous le mettons dans le fonds d’aide et, avec cette somme, nous sommes en mesure d’offrir des chambres d’hôtels ou motels lorsqu’il fait froid et nous achetons des cartes-cadeaux d’épiceries pour leur permettre de se nourrir, par exemple », conclut Geneviève.  

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