Symphorien arrive sur scène

  • Publié le 1 juill. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Mégane Garceau

Le grand classique québécois Symphorien reprend vie sur les planches au Théâtre du Vieux-Terrebonne. Grâce à la plume de Pierre Huet et de Louis Saïa, les péripéties de l’attachant concierge sont transportées sur scène depuis le 29 juin. Le spectacle sera en résidence à Terrebonne jusqu’au 14 août, avant d’entamer une tournée au Québec.

Inspirée du populaire téléroman humoristique du même nom, écrit par Marcel Gamache et diffusé à TVA de 1970 à 1977, la pièce s’inscrit dans une continuité de la série. « On veut redonner au monde l’imaginaire qu’ils avaient de cette époque-là », exprime Louis Saïa. « Il faut qu’on soit meilleur que la version originale, du moins dans l’écriture », précise le scénariste en riant. Pour ces grandes retrouvailles, Symphorien et sa famille, mademoiselle L'Espérance, Oscar Bellemare, le king des pompes funèbres, et les locataires de madame Sylvain, tous seront présents. « Il y a quelque chose de nostalgique, c’est l’enfance de beaucoup de générations, estime la comédienne Michelle Labonté. Il y a quelque chose de touchant. La musique, le décor, on a respecté l’essence de la série. »

Transporté dans la maison de chambres de madame Sylvain, le public pourra découvrir ou redécouvrir cette comédie burlesque inscrite dans le folklore québécois. Même si l’adaptation théâtrale est une suite de la série, le scénariste Pierre Huet souligne que « ce n’est pas obligatoire d’avoir regardé Symphorien, dans le temps, pour passer une bonne soirée ».

La distribution

Bien que la distribution ait changé, les comédiens actuels ressemblent à s’y méprendre à ceux de l’époque. Sur scène, Symphorien Laperle est interprété par François Chénier, que l’on a notamment vu dans Radio Enfer et District 31. Avec sa petite moustache, il ressemble beaucoup à son prédécesseur, le regretté Gilles Latulippe. Pour lui, jouer ce célèbre personnage québécois est en quelque sorte un rêve qui se concrétise. « Quand j’étais adolescent, je disais que je serais le prochain Gilles Latulippe », se rappelle-t-il.

Conscient qu’il ne peut être la copie du comédien des années 70, François Chénier préfère s'en inspirer. « Je ne veux pas en faire une imitation parfaite. Ce que je préfère, c’est suggérer ce qu’était M. Latulippe dans le rôle de Symphorien, confie-t-il. Je compte beaucoup sur l’interaction avec les autres personnages pour qu’on retrouve le personnage de Symphorien. »

Cette adaptation réunira Martin Héroux (Éphrem), Michelle Labonté (madame Sylvain), Nathalie Mallette (mademoiselle L’Espérance), Patrice Coquereau (Oscar Bellemare), Stéphan Côté (Dr Jetté, le curé, Donat Labonté et Beaulac) et Marie-Ève Morency (Marie-Madeleine).

Comme pour son collègue, Martin Héroux ne se met pas de pression pour jouer son personnage. « Je ne veux pas imiter nécessairement, dit-il. Un peu dans les inflexions de voix, dans le positionnement physique, pour que les gens puissent se remémorer visuellement, mais le reste, c’est le plaisir de jouer. » Même réflexion pour l’interprète de mademoiselle L’Espérance, Nathalie Mallette. « Elle est tellement inscrite dans l’imaginaire que j’espère m’en rapprocher », avoue-t-elle. Martin Héroux souligne que le plus grand défi sera de montrer au public le plaisir qu’ils ont de tous jouer ensemble. « Pour que ce plaisir-là traverse le quatrième mur, souhaite-t-il. Je pense que ça va fonctionner! »

Pour connaître les dates de présentations ou se procurer des billets, on visite le https://theatreduvieuxterrebonne.com.

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