Une Saint-Linoise met à l’épreuve ses compétences de nettoyage à la télévision

  • Publié le 28 avr. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Antoine Pelletier

Catherine Collard de Saint-Lin-Laurentides fait partie des 16 candidats de la première saison de Laver pour gagner, la nouvelle compétition de nettoyage de l’heure.

« On revenait d’un souper de Noël dans la famille de mon conjoint, puis j’avais passé la soirée à frotter et à tout ramasser. Je suis tout le temps comme ça quand on va chez des gens; je suis la première qui va ramasser la vaisselle, la nettoyer, vider les poubelles… Mon conjoint a vu passer l’annonce de l’inscription à l’émission sur Facebook et m’a dit qu’il me verrait y participer », a raconté Catherine en entretien avec La Revue

Le concept de l’émission est simple : il s’agit d’une compétition où 16 candidats font face à des défis de nettoyage et de lavage avec un temps limité comme pression supplémentaire. Chaque semaine, un candidat est éliminé, jusqu’à la finale, qui permettra aux quatre participants restants de s’affronter et de peut-être repartir avec un grand prix de 10 000$. 

Un intérêt inusité 

Il est assez rare d’entendre des gens parler de leur passion pour le ménage et le nettoyage. C’est pourtant le cas de Catherine Collard, qui s’est fait transmettre cet intérêt inhabituel par sa famille. 

« L’importance du ménage m’est venue de ma grand-maman, puis de ma maman, de génération en génération. Pour moi, quand ton environnement est propre et bien rangé, ça veut dire que ça va bien », a-t-elle affirmé. 

Ce n’est pas étonnant d’apprendre qu’en plus de son emploi au sein d’un hôpital, Catherine et son conjoint participent fréquemment à des enchères d’entreposage. « J’avais beaucoup d’expérience à enlever des taches sur des choses souvent plus usées, qu’on préparait pour la revente. » 

Malgré une passion peu commune pour le nettoyage, la Saint-Linoise a tout de même confié en riant qu’elle bénéficiait des services d’une femme de ménage à la maison. « Avec trois enfants, c’est une corvée. On a des vies vraiment occupées; on travaille beaucoup, mon plus grand joue au hockey », s’est-elle exprimée.

Image
En s’inscrivant, jamais Catherine ne s’attendait à se rendre aussi loin dans le processus, encore moins de participer réellement à l’émission.

Pour ses enfants 

L’émission, qui est diffusée depuis le 8 avril, ne recevrait apparemment pas les critiques qui étaient espérées par les créateurs. Catherine ne s’en fait pourtant pas avec les commentaires négatifs qu’elle voit parfois passer sur le web, affirmant avoir donné son 100% et n’ayant pas le contrôle sur la perception des gens. 

« C’était un défi personnel pour moi, une réalisation que de pouvoir montrer que n’importe qui peut se rendre à la télévision. Ça m’a sorti de ma zone de confort, a expliqué la candidate. C’était aussi surtout pour mes enfants. Quand mon conjoint m’a inscrit, mon plus grand de 12 ans n’arrêtait pas d’en parler, puis quand il a su que j’étais choisie, il avait des étoiles dans les yeux. Je suis super contente de l’avoir fait, simplement pour voir la réaction de mes enfants quand je passe à la télévision, dans des annonces ou à la radio. Même mon plus jeune de trois ans se met à crier. Ils sont vraiment fiers de leur maman », a-t-elle conclu. 

C’est une « belle expérience de vie » qu’elle ne regrette en rien qu’a vécu Catherine Collard lors de sa participation à l’émission Laver pour gagner

Image
La plus grande différence entre nettoyer dans le cadre de l’émission et nettoyer dans sa vie de tous les jours : elle peut utiliser les produits et les outils qu’elle aime le plus, sans être pressée dans le temps.

Articles les plus consultés

Jade Desjardins et sa maman Marie-Ève Séguin, ont joué Le matin de Edvard Grieg, en duo. (Photo gracieuseté)
Culture

22 pianistes à l’œuvre à Mascouche

22 élèves d’Azusa Lachapelle Lemire, professeure de piano à Terrebonne, ont offert un spectacle à la résidence 45 Nord pour clore leur année.   
Raymond Paquin, le président de la Société du patrimoine et de l'histoire de Terrebonne. 
(Photo Médialo - Julien Tilmant)
Culture

La Société du patrimoine et de l’histoire dévoile sa programmation

Fondée en 1975, la Société du patrimoine et de l’histoire de Terrebonne (PHT) fête ses 50 ans avec une programmation estivale riche en découvertes historiques et en animations culturelles.
Feu de la Saint-Jean, gravure de Julien Breton (en Artois) tirée de Le Terroir, vol. IX, nos 6, 7 et 8, oct.-déc. 1928.
Actualités
Culture

24 juin : des feux de joie religieux à la fête nationale

La fête nationale du Québec n'a pas toujours été le grand rassemblement culturel et patrimonial qu'on connaît aujourd'hui.