Robert Dubuc dirige son 1 000e match

  • Publié le 19 oct. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Stéphane Fortier

Robert Dubuc fait partie du décor des Cobras de Terrebonne depuis plus de 16 ans comme entraîneur-chef, mais aussi comme directeur général de l’équipe. Avant qu’il en arrive à un 1 000e match à la barre d’une équipe junior AAA, celui qui se fait plus souvent appeler Bob a roulé sa bosse dans le hockey.

Robert Dubuc a d’abord joué au hockey parmi l’élite, notamment dans le junior. Sa carrière d’entraîneur a débuté en 2001-2002 avec les Gladiateurs de Sainte-Thérèse, transférés en 2004 à Saint-Eustache. Elle s’est poursuivie avec les Titans du Collège Laflèche, puis en 2006, toujours dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec (LHJAAAQ), il s’est joint aux Cobras de La Plaine, devenus Terrebonne. « La passion du hockey m’a toujours habité », lance Robert Dubuc. Des gens comme Mario Bazinet et surtout Joe Canale, qui a été un véritable mentor pour lui, ont influencé son cheminement.

Une belle aventure débute

Un des propriétaires des Cobras, Marino Fabbri, a embauché Robert Dubuc en 2006 et n’a jamais regretté ce bon coup par la suite. « Il tenait à moi, puisqu’il m’a aussi donné le poste de directeur général », se souvient Robert Dubuc.

Entre son premier et son 1 000e match, quel changement a-t-il remarqué au fil du temps? « La qualité des joueurs. Ils sont de véritables machines aujourd’hui. Ils s’entraînent été comme hiver. Il y a aussi le nombre d’entraîneurs qui s’est multiplié. À cause de tous les outils dont ils disposent, les joueurs sont capables de passer à un autre niveau. En plus, avant, les joueurs devaient lutter férocement pour obtenir un poste dans une équipe; maintenant, ce sont eux qui ont le gros bout du bâton, qui négocient leur entrée avec l’équipe et qui posent leurs conditions », rapporte-t-il. Et comment l’entraîneur, lui, a-t-il évolué? « Au début, j’étais émotif. Je n’étais pas un coach, mais un joueur derrière le banc. Il a fallu que je m’entoure de gens pour développer le côté préparation, le côté tactique du jeu. Je suis beaucoup plus calme maintenant. Avant, je criais après tout le monde, j’étais un cowboy. Mais je suis le même gars qu’au début dans la mesure où je suis toujours aussi exigeant », confie-t-il.

Parmi ses meilleurs souvenirs : « Remporter la Coupe du président et avoir battu l’équipe favorite en finale lors de la Coupe Fred Page avec un amphithéâtre rempli. » De moins bons souvenirs? « Deux fois, on avait l’équipe pour tout gagner et on l’a échappé pour différentes raisons, dont une était reliée à un mauvais choix de gardien de but », relate-t-il.

Pensait-il se rendre à 1 000 matchs? « Honnêtement? Non! Chacune des huit premières années, je me disais qu’il me fallait gagner pour garder mon emploi », conclut-il après avoir levé son chapeau à ceux qui travaillent avec lui.

Articles les plus consultés

(Photo courtoisie de la Victoire de Montréal)
Sports

Maya Labad, la Victoire de Montréal dans le cœur

Âgée de 23 ans, l’hockeyeuse de Mascouche a récemment signé un contrat avec la Victoire de Montréal.
Les toutous ont plu sur la glace après le premier but des Cobras. Un total de 90 a été récolté. Photo Médialo - Raphael Isselet
Cobras
Sports

Des toutous lancés sur la glace pour une bonne cause 

Ours en peluche gros et petits, animaux en tout genre… il y en avait pour tous les goûts.
Marc, Sylvie et Renaud sont tous trois bénévoles au sein du club de hockey des Cobras.  
Photo Médialo — Raphaël Isselet 
Cobras
Communauté

Une famille en jaune et noir  

Être bénévole couvre un très large spectre d’activités, d’engagement et de structures. Depuis des années, les Lemieux sont bénévoles.