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18 septembre 2018

Sondage

Si l’on se fie au sondage rendu public par Le Soleil dans son édition de mardi, la Coalition Avenir Québec chute de nouveau dans le soutien populaire. La CAQ ne serait plus qu’à 29,1 % des intentions de vote, à égalité statistique avec le Parti libéral du Québec, qui est à 28,6 %.

Le Parti Québécois, qui mène la meilleure campagne jusqu’à présent et qui a vu son chef remporter les deux premiers débats, et Québec solidaire sont en solide remontée avec respectivement 21,5% et 17,1 % des appuis populaires.

Pour la première fois depuis bien longtemps, les deux partis sociodémocrates recueillent à eux deux près de 40 % du soutien des électeurs. Si les solidaires avaient accepté l’alliance avec le PQ, proposition faite par Jean-François Lisée, la gauche québécoise et ses 38,6 % serait aujourd’hui à l’orée du pouvoir.

Québec solidaire, qui mène aussi une bonne campagne, reçoit un appui populaire record. Historiquement, ce parti fait cependant meilleure figure dans les sondages que le jour du scrutin. Est-ce qu’il en sera ainsi cette année? Est-ce que les sympathisants solidaires voteront PQ, accueillant ainsi positivement la demande de vote stratégique lancée par le chef péquiste? Ça reste à voir.

La concentration de l’appui aux différents partis sur le territoire québécois aura son importance. La CAQ est très forte à Québec, en Beauce et dans le 450, tandis que les libéraux et les solidaires font le plein à Montréal. Le PLQ est aussi difficile à battre en Outaouais et dans certaines circonscriptions en Estrie.

Quant au PQ, on le voit fort en Gaspésie et dans la Côte-Nord, et il remonte dans certains châteaux forts, dont ceux du 450 et de l’est de Montréal. En gagnant si ce n’est que 3 ou 4 points de plus, dont 6 à 7 % chez les francophones, le PQ ajouterait plusieurs circonscriptions où les luttes se dessinent à trois, voire à quatre.

Ça pourrait être le cas dans Lanaudière où les analystes prévoyaient, il y a quelques semaines, un balayage de la CAQ. Plus la campagne avance, plus l’écart se rétrécit. Dans Joliette, on est passé d’une victoire facile de la CAQ à une victoire probable de Véronique Hivon. Dans Terrebonne, l’écart entre Mathieu Traversy et son opposant caquiste, Pierre Fitzgibbon, a été coupé des deux tiers. Et dans Masson, l’ex-députée péquiste Diane Gadoury-Hamelin voit son écart se rétrécir avec le député caquiste Mathieu Lemay.

Chez la CAQ, qui respirait la confiance et une certaine arrogance, la nervosité monte. Les péquistes et les libéraux, qui jouissent de solides organisations dans les circonscriptions qu’ils détiennent et dans d’autres qu’ils détenaient, verront leurs sympathisants historiques voter. Il en va de leur survie.

En août, on se disait que la seule formation qui pourrait défaire la CAQ serait la CAQ. Et c’est ce qui se passe depuis le début de la campagne. Mais ne prenez pas François Legault pour battu. En 2014, sa formation a pris 9 % dans la dernière semaine. Mais il est vrai qu’il était négligé et 3e dans la course, pas premier comme c’est le cas aujourd’hui. La pression est donc très forte.

À 12 jours du scrutin, rien n’est joué. La mobilisation des électeurs aura un grand rôle à jouer, comme l’ultime débat télévisé prévu sur les ondes de TVA.

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