Une Terrebonnienne ira aux Championnats du monde junior de frisbee ultimate

Publié le 13 déc. 2025
Lecture : 2 minutes

Raphaël Isselet

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Camille Héroux sera aux Championnats du monde de frisbee en Espagne en 2026. (Photo gracieuseté)

Team Canada a annoncé la liste des personnes choisies pour les Championnats du monde junior d’ultimate (ultimate frisbee). Camille Héroux, de Terrebonne, fait partie de la liste.

Ce sport est pour le moment de niche, et Camille Héroux ne le dément pas. Avec sept joueurs par équipe sur un terrain, la jeune femme le décrit comme un sport d’équipe « intense et passionnant à jouer et à voir ». Le but est simple : amener le disque jusqu’à une zone de marque, sans possibilité de marcher avec, évidemment.

En juillet prochain, Camille Héroux participera aux Championnats du monde junior en Espagne. « On a des personnes de Vancouver, de partout au Canada. On a trois équipes, une mixte, une féminine et une masculine », explique l’athlète. Et dès maintenant, les joueurs sélectionnés vont pouvoir apprendre à se connaître pour arriver aux championnats avec la médaille d’or en ligne de mire.

Lorsqu’elle ne joue pas avec Team Canada, Camille Héroux est dans son club avec l’équipe élite du Titane de Montréal. Pour le moment, le sport n’est professionnel qu’aux États-Unis, mais pour Camille c’est un sport « en pleine évolution, qui gagne à se faire connaître. C’est une communauté où il y a une très bonne ambiance, tout le monde est accueilli ».

Une histoire de famille

Camille Héroux s’est mise au frisbee très jeune, et sa passion ne s’est jamais éteinte depuis. « Mon beau-père jouait dans la ligue semi-professionnelle avec le Royal, c’est lui qui m’a introduite au monde du frisbee. J’étais jeune quand même j’avais cinq ans, mais c’est toujours mon sport préféré », raconte-t-elle. Dans ses jeunes années, elle a notamment exercé sa passion au sein de la structure Frisbee Ultime Lanaudière. « C’est pour les jeunes de Lanaudière qui veulent essayer le frisbee. C’est ouvert à tous et les inscriptions sont possibles été comme hiver ».

S’il est possible de pratiquer le frisbee en été comme en hiver, avec des tournois en intérieur en 4 contre 4, lorsque les températures chutent, la jeune femme se tourne vers le hockey. Cette année, elle joue avec les Lynx du Cégep de Longueuil, où elle étudie. Pour elle, les deux sports ne sont pas incompatibles. « Le hockey m’a vraiment aidé à avoir une vision de jeu pour le frisbee. Je pense que ma perspective défensive au frisbee s’est améliorée grâce au hockey. Pour le hockey, c’est la prise de décision rapide du frisbee qui m’aide énormément sur la glace ».