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17 janvier 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Moisson Laurentides récolte 880 000 $

GRANDE GUIGNOLÉE

3523moisson

©courtoisie

Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides, et Danny Berger, porte-parole officiel, accompagnés de l’équipe des constables spéciaux.

Moisson Laurentides, la banque alimentaire de la région des Laurentides, a dévoilé les résultats de sa Grande Guignolée de décembre.

Avec une récolte de 880 000 $ en dons et de 48 500 kilos de denrées, l’édition 2022 a été, dans un contexte socioéconomique dominé par l’inflation, un succès inespéré. Ces dons seront essentiels à l’organisme pour qu’il puisse faire face à une prochaine année s’annonçant difficile compte tenu de la menace d’une récession.  

La forte réponse d’une communauté

La hausse du niveau de participation et l’augmentation des sommes amassées confirment la force de cet esprit d’entraide et de solidarité si caractéristique de la population et des organisations des Laurentides et de la MRC Les Moulins. L’édition 2022 enregistre un accroissement significatif des dons monétaires, du nombre de bénévoles, et une augmentation marquée d’équipes et d’organisations ayant mis sur pied leur propre activité de collecte. « C’est grâce au niveau d’engagement exceptionnel de tous les acteurs de la chaîne d’entraide que nous abordons cette nouvelle année avec les coudées franches », de dire Annie Bélanger, directrice générale de Moisson Laurentides.

« Encore cette année, les organisations et les équipes ont rivalisé d’originalité dans leurs nombreuses activités de collecte », d’ajouter Julie Blanchard, coordonnatrice aux événements chez Moisson Laurentides.

Baisse des dons en denrées

C’est toutefois sans surprise que l’organisme constate une baisse significative des dons en denrées alimentaires. Une chute de plus de 20 % par rapport à 2021. Un état de fait qui confirme une tendance ayant débuté il y a maintenant 24 mois. La situation peut s’expliquer par l’augmentation du coût du panier d’épicerie et elle a pour résultat d’accroître la pression, pourtant déjà grande, sur les inventaires des organismes offrant des services de soutien alimentaire.

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