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20 janvier 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Alain De Choinière blanchi

ACCUSÉ DE MANŒUVRE ÉLECTORALE FRAUDULEUSE

3623deChoiniere

©Archives

Alain De Choinière, chef de cabinet de l’ancien maire de Terrebonne, Marc-André Plante, a été blanchi des accusations en lien avec une manœuvre électorale frauduleuse qui pesaient contre lui.

Les accusations de manœuvre électorale frauduleuse qui pesaient contre Alain De Choinière, le chef de cabinet de l’ancien maire de Terrebonne, Marc-André Plante, sont finalement tombées.

En effet, Alain De Choinière a été blanchi de ces accusations qui datent de près de deux ans. Les faits reprochés remontent au 26 février 2021, lors d’une rencontre entre Alain De Choinière et Réal Leclerc, alors conseiller municipal indépendant, au domicile de ce dernier. Filmé à son insu, M. De Choinière avait notamment tenté de conclure une entente avec l’élu pour que celui-ci conserve ses responsabilités municipales et touche son indemnité de départ d’environ 160 000 $ à la fin de son mandat. En échange, M. Leclerc devait renoncer à se présenter aux élections municipales du 7 novembre 2022. Des voyages de pêche en partie payés par des fournisseurs de la Ville de Terrebonne et effectués par M. Leclerc en 2005 seraient à l’origine de cette proposition. En mars, le conseiller Leclerc avait déposé une plainte au Directeur général des élections du Québec (DGEQ), lequel, le 1er septembre 2021, avait signifié un constat d’infraction à Alain De Choinière pour manœuvre électorale frauduleuse.  

M. De Choinière, après cette plainte, s’était retiré de ses fonctions et avait décidé de déposer un plaidoyer de non-culpabilité devant les autorités compétentes.  

Rappelons que les faits reprochés à M. De Choinière constituaient une manœuvre électorale frauduleuse au sens de l’article 645 de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités. L’amende minimale pour cette infraction est de 5 000 $. 

Pas surpris   

Alain De Choinière avoue qu’il n’est pas surpris de la décision du DGEQ. « Des éléments nouveaux ont fait pencher la balance, révèle M. De Choinière. Le DGEQ a réévalué le dossier et a décidé de retirer les accusations. Et je peux vous dire qu’il est rare qu’il le fasse. C’est dire à quel point les accusations manquaient de fondement ! », commente-t-il. Ce dernier rappelle que les enregistrements envoyés au DGEQ étaient incomplets. « La façon dont le tout a été orchestré a aussi sûrement semé un doute dans la tête du DGEQ », croit M. De Choinière. Ce dernier en est à évaluer avec ses avocats s’il va donner suite à l’affaire. « Ma réputation a été entachée et cette histoire a nui à ma carrière », rappelle-t-il.   

Réal Leclerc, pas surpris non plus   

De son côté, celui qui a initié la plainte, Réal Leclerc, n’a pas été surpris non plus de la décision du DGEQ, mais pour des raisons différentes. « Il y a probablement eu des pression politiques dans cette histoire, soupçonne-t-il. J’ai demandé des explications sur les raisons pour lesquelles les accusations ont été retirées, mais je n’en ai pas eu. Je suis pourtant la victime, là-dedans », déplore M. Leclerc. Et si M. De Choinière décidait de le poursuivre ? « Je n’ai accusé personne. Ce n’est pas moi qui ai porté des accusations. J’ai seulement déposé une plainte », soutient-il.  

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