Deux forêts nourricières voient le jour à Terrebonne

Publié le 28 déc. 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Kim Desormeaux

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La Ville de Terrebonne marque un tournant écologique en inaugurant deux forêts nourricières, situées au parc Charles-Bruneau et à la place Eymard.

Ces espaces, conçus en collaboration avec les écoles Bernard-Corbin et Léopold-Gravel, ne se contentent pas de transformer le paysage urbain : ils invitent également la communauté à s’engager dans une démarche éducative et durable.

Des espaces pédagogiques et comestibles

Ces forêts nourricières, pensées pour nécessiter un entretien minimal grâce à la symbiose naturelle entre les plantes, offrent une variété de végétaux comestibles. Chaque site convient à un aménagement en mandala, un concept qui optimise l’interaction des différentes strates végétales : arbres fruitiers, arbustes, plantes rampantes, grimpantes, vivaces, à bulbes et couvre-sol. Contrairement aux potagers traditionnels, aucune plante annuelle n’a été intégrée, garantissant ainsi une floraison continue tout au long de la saison.

Des chiffres qui parlent

Au parc Charles-Bruneau, 53 variétés différentes composent l’aménagement, incluant 18 arbres fruitiers, 69 arbustes fruitiers et plus de 400 autres végétaux. Du côté de la place Eymard, 44 variétés ont été sélectionnées, parmi lesquelles figurent 4 arbres fruitiers, 30 arbustes fruitiers et plus de 300 autres plantes. Ces lieux abritent également des variétés émergentes, des plantes médicinales et des comestibles inattendus, certaines prêtes à être exploitées dès l’an prochain.

Une initiative communautaire

Ces espaces ne profitent pas qu’à la biodiversité. Les citoyens, les écoles et les CPE avoisinants sont invités à explorer ces forêts et à récolter leurs fruits et plantes. Un plan détaillé sera bientôt installé pour guider les visiteurs. Par ailleurs, la Ville, en partenariat avec le milieu scolaire, formera des groupes de bénévoles afin de garantir la pérennité des projets.

Un pas vers un avenir plus durable

Pour Marc-André Michaud, président de la Commission de la transition écologique et de l’environnement, ces forêts nourricières incarnent une vision d’avenir : « Ces forêts nourricières sont une merveilleuse occasion pour notre communauté d’apprendre et de se connecter avec la nature. Elles représentent un pas important vers un avenir plus vert et plus durable. Et ce n’est que le début, car nous prévoyons déjà d’aménager un nouvel espace dès l’an prochain ».