Tempête Debby | Un événement « exceptionnel » selon Environnement Canada

  • Publié le 16 août 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes

Les pluies abondantes survenues à la suite du passage de la tempête tropicale Debby dans Lanaudière sont considérées par Environnement et changement climatique Canada comme étant un événement « exceptionnel ». 

« C’est sûr que l’on va voir des événements comme ça plus fréquemment, mais cet événement-ci était particulièrement intense », explique Environnement et changement climatique Canada à La Revue.

« La quantité de pluie tombée le 8 et le 9 août, le long de la vallée du Saint-Laurent a une période de retour de plus de 100 ans là où elle dépasse 120 millimètres et c’est de 25 à 100 ans là où elle dépasse 100 millimètres. Donc, c’est exceptionnel », ajoute le météorologue.  

Il souligne d’ailleurs que le record de cumul des précipitations a été battu dans la plupart des municipalités de Lanaudière. Toutefois, il précise que la majorité des stations de la région sont installées depuis seulement une trentaine d’années.  

Alors qu’en moyenne 160 mm ont été enregistrés dans le secteur de Terrebonne, Pierre Corbin, président d'Hydro Météo, a relevé 162,4 mm à Saint-Alexis, 191,20 mm à Saint-Félix-de-Valois ou encore 221 mm à Lanoraie. L’Assomption de son côté a cumulé 132 mm battant ainsi son record de 103,1 mm en 1978.  

Image
Un poteau a été déchaussé par les fortes pluies dans la municipalité de Sainte-Geneviève-de-Berthier.

Hydro-Québec 

La tempête Debby a également causé de nombreuses pannes d’électricité. En effet, Hydro-Québec explique à la La Revue qu’au plus fort de l’événement, le vendredi soir, environ 550 000 clients ont été touchés à l’échelle de la province, dont 12 710 personnes dans la région de Lanaudière. 

Une grande partie des pannes ont été causées par de fortes accumulations d’eau et des vents forts. L’état des routes dans certains secteurs a complexifié le rétablissement du service d’électricité comme à Saint-Félix-de-Valois où un pont a notamment été détruit dans le secteur du chemin du Moulin, isolant ainsi une centaine de clients privés d’électricité.

L’événement a également occasionné la réalisation de travaux complexes dans certains secteurs plus fortement touchés à l’instar d'un poteau qui a été déchaussé par les fortes pluies dans la municipalité de Sainte-Geneviève-de-Berthier. Dans ce cas-ci, Hydro-Québec devra déplacer le réseau de distribution afin de relocaliser ses poteaux et ses fils.  

Image
Un poteau a été déchaussé par les fortes pluies dans la municipalité de Sainte-Geneviève-de-Berthier.

Hydro-Québec a également interrompu le service dans certains secteurs où l’on retrouvait des résidences inondées, à la demande de clients ou de municipalités comme la Ville de Saint-Lin-Laurentides, afin d’écarter tout danger d’électrisation ou d’incendie.  

« Les impacts des changements climatiques se font sentir de manière accélérée et Hydro-Québec investira davantage dans la maintenance de son réseau électrique afin d’offrir un service fiable et de grande qualité à sa clientèle, tel que mis de l’avant dans son Plan d’action 2035 », affirme Marie-Annick Gariépy, conseillère – Relations avec le milieu à Hydro-Québec.

Articles les plus consultés

Sylvie St-Denis. (Photo gracieuseté)
Faits divers

Une femme de Terrebonne est portée disparue

Âgée de 69 ans et atteinte de troubles cognitifs, Sylvie St-Denis est portée disparue de Terrebonne. Le service de police craint pour sa santé.
Une partie de la rue Dupuis a été fermée durant la journée. (Photo gracieuseté)
Faits divers

Plusieurs coups de feu sur une résidence de Mascouche

Le Service de police de la Ville de Mascouche a été alerté vers 3 h, ce 3 juin, pour des coups de feu tirés sur une résidence située sur la rue Dupuis.
Mathieu Maisonneuve a fait visiter l'usine d'eau potable à La Revue. (Photo Médialo - Julien Tilmant)
Actualités

Des premiers résultats encourageants pour l’usine d’eau potable de Saint-Lin-Laurentides

L’usine devrait produire « entre 1,2 et 1,4 million de litres d’eau potable par jour », soit une hausse de 30 % de la capacité municipale.