Une famille en jaune et noir  

Marc, Sylvie et Renaud sont tous trois bénévoles au sein du club de hockey des Cobras.  
Photo Médialo — Raphaël Isselet 
Marc, Sylvie et Renaud sont tous trois bénévoles au sein du club de hockey des Cobras.   Photo Médialo — Raphaël Isselet 

Les Lemieux sont bénévoles au sein du club de hockey des Cobras depuis près de 17 ans. Au sein du club, ils se sont trouvé une deuxième famille. Le bénévolat est pour eux une façon de redonner, mais aussi de faire de belles rencontres. 

Être bénévole couvre un très large spectre d’activités, d’engagement et de structures. Depuis des années, les Lemieux sont bénévoles avec les Cobras. Marc Lemieux a rejoint le club le premier lors de la saison 2007-2008. Sylvie Lemieux, sa sœur, a ensuite suivi, avec Renaud, leur père.  

Cette saison, Marc est préposé aux équipements, tandis que Sylvie est responsable des porte-drapeaux. Renaud, lui, s’occupe de la porte d’entrée et s’assure que tout le monde a son billet. Aujourd’hui, les Lemieux sont bénévoles au sein des Cobras, mais, pour toute la famille, le bénévolat fait partie de leur ADN. 

« Quand on se fait des soupers de famille. On se reparle des affaires comme ça. Tout le monde fait du bénévolat. Tout le monde », explique Renaud Lemieux. « C’est naturel pour nous autres. Je ne sais pas si on a ça dans le sang parce qu’ils en font beaucoup, mais pour nous autres, c’est naturel. Ils vont me demander pour faire de quoi, je vais partir et je vais y aller. On a été élevés là-dedans », renchérit Sylvie Lemieux. 

Un moyen de faire des rencontres 

Pour eux, le bénévolat est avant tout une expérience sociale. « J’ai rencontré énormément de monde, dans le monde politique, des affaires. Quand tu es président d’un organisme, tu rencontres tout ce monde-là, ça devient une habitude. Moi, je rentre de quelque part et je parle avec tout le monde. C’est surtout pour faire du social. Quand j’étais président régional des gardes paroissiales, presque tous les soirs, on avait une sortie », raconte Renaud.  

Marc abonde dans le sens de son père. « Je pense que c’est l’opportunité de rencontrer des gens. On rencontre beaucoup de monde. La garde paroissiale, j’étais là-dedans aussi pendant 25 ans. Il y a le spectacle de la rentrée là-bas et je fais du bénévolat en technique de scène. Ce que ça m’apporte là, c’est la proximité avec les artistes. Il y a beaucoup un aspect social là-dedans. » 

 

Des récompenses pour leur travail 

Pour les Lemieux, si le bénévolat n’est pas salarié, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont rien en retour. « Tu n’es pas payé, mais tu as ta récompense quand même. Notre récompense de voir le monde heureux et être correct. Quelquefois, le monde vient nous voir, puis c’est beau. Ils apprécient. Avec les Cobras, avec les années, on a comme un sentiment d’appartenance aussi. C’est notre famille », explique ainsi Marc.  

« Aux Cobras, ils ont de la reconnaissance et ils prennent soin de nous. On a eu un souper aux homards au printemps. Un des propriétaires nous a écrit pour nous inviter. C’est niaiseux, mais les gens qui sont allés [par eux-mêmes] et qui ont payé, c’était 150 $ le billet. Tu vois qu’à ce moment-là, s’ils te l’offrent comme ça, c’est une façon de dire merci aussi », poursuit-il. 

En tant que vétérans du bénévolat, les Lemieux ont pu remarquer, au fil des années, que les visages sont souvent les mêmes. Pour eux, c’est parce que le bénévolat fait un peu peur. « On rencontre toujours les mêmes bénévoles. C’est parce qu’il y en a qui n’osent pas et qui s’inquiètent parce qu’ils ne connaissent pas. Ils ne savent pas, ils se disent: “Ah, je vais être obligé d’être tout le temps-là”. Non, parce que moi je suis pâtissière, plus ça va aller dans le temps des Fêtes, moins je vais pouvoir y aller. Mais je ne me sentirai pas coupable de ne pas y aller parce que c’est du bénévolat », explique Sylvie.  

 

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