Entretien avec un litre de lait

  • Publié le 2 août 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Stéphane Fortier

Le journaliste malade mental récidive avec ses folles entrevues en s’attardant à un litre de lait oublié sur le comptoir. Présentement en manque de sujets pour son journal, le scribouillard s’est dit qu’il pourrait montrer une fois pour toutes qu’il fait partie de la crème des journalistes.

Journaliste : Bonjour, Monsieur le litre de lait. Un petit café?

Litre de lait : Non, je n’ai pas le goût de me beigner ce matin. J’te r’garde, toi… Tu m’as l’air pas mal passé date avec tes cheveux blancs.

J : Pas autant que vous, ça a l’air. J’ai l’impression que vous venez de perdre votre emploi. On va être obligé de vous donner votre 4 %.

LL : Mon 3,25 %, tu veux dire. Chose certaine, j’ai gardé une certaine valeur. Actuellement, je suis aussi cher que le litre d’essence.

J : D’où venez-vous?

LL : Je pourrais te répondre que je viens du frigidaire, mais c’est pas ça que tu veux savoir, han? Je suis issu d’une vache originaire de Beuharnois. Une fois sorti de l’étable, je me suis vraiment bidonné. Ça me rappelle, cette vache n’arrêtait pas de beugler pour un oui ou pour un non. Un moment, je me suis tanné et je lui ai dit de se traire.

J : Vous vous êtes payé la traite! Ha! ha! ha! Parlez-moi de votre ex-conjointe.

LL : Mon ex était une crème, mais un peu froide, je dois dire.

J : C’était une crème glacée, finalement. Et on m’a dit qu’elle avait déjà fréquenté des gens du crème organisé. Ha! ha! ha!

LL : C’était une crème à qui on pouvait faire confiance.

J : Donc, c’était une crème sûre. Ha! ha! ha!

LL : T’es vraiment con, toi, hein? Je commence à regretter d’avoir accepté cette entrevue. T’es un peu trop nono à mon goût.

J : Vous êtes allé en vacances dans le Sud dernièrement?

LL : Oui, je suis allé à Caillé Coco.

J : Cayo Coco, vous voulez dire?

LL : Ouan, quelque chose du genre.

J : Vous êtes devenu très ami avec une boîte de Corn Flakes. Vous lui avez même donné un petit nom.

LL : Oui. Quand je le vois, je lui crie : « Hé ! C’est Réal. » On va souvent faire trempette ensemble, le matin surtout. Ça me fait penser qu’un jour où je me promenais en panier d’épicerie, j’ai vu plein de boîtes de Kellogg éventrées sur les présentoirs. Je me suis dit que ça devait l’œuvre d’un céréale killer.

J : D’un serial killer, vous voulez dire? Vous aimez les livres, m’a-t-on dit.

LL: Les livres de beurre, surtout. Avec beaucoup d’humour gras.

J : Comment voyez-vous l’avenir?

LL : Je deviendrai probablement un yogourt ou un fromage cheddar. Tant que je ne finis pas mes jours dans une poutine. Ça serait quelque sauce, remarquez. Ça me fait penser qu’une compagnie spécialisée dans la confection de fromage a commandité récemment un grand concert de musique classique. Cela s’appelait « Mozart est là ! »

J : Eh bien, si, à votre mort, vous vous faites incinérer, vous pourrez toujours vous recycler comme lait en poudre. Ciao! Je m’en retourne à mon chalait.  

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